Tarifs à la Donald Trump ou protectionnisme à la Kamala Harris? Les milieux d’affaires canadiens se préparent à un changement de la garde à la Maison-Blanche, peu importe le résultat de l’élection présidentielle de mardi.
La coulée d’acier est rouge comme de la lave. Même à une distance sécuritaire, on sent la bouffée de chaleur sur son visage dans l'aciérie des Forges de Sorel.
À l'instar d'autres joueurs des secteurs de l'acier et de l'aluminium, le directeur général de cette entreprise, Louis-Philippe Lapierre-Boire, s'inquiète des conséquences que pourraient avoir la chaude lutte présidentielle aux États-Unis et une éventuelle guerre de tarifs sur son industrie en pleine ébullition.
Avec l'incertitude créée par l'élection américaine, j'ai certains investissements qui sont sur la glace, confie M. Lapierre-Boire. Il y a un certain frein avec de nouveaux contrats et des contrats existants qui peuvent être en jeu.
Les Forges de Sorel peuvent produire jusqu’à 72 000 tonnes d’acier par année. Au moins le tiers de la production de cette entreprise est destiné au marché américain.
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