La Paz (AFP) – Le gouvernement bolivien dénonce la prise en "otage" de 200 militaires par des partisans de l'ancien président Evo Morales qui protestent contre la "persécution judiciaire" de leur leader et exigent la démission du président Luis Arce.
Voici ce que l'on sait cette "prise d'otages" survenue dans le cadre des barrages routiers initiés le 14 octobre par les partisans de l'ex-président (2006-2019), qui dispute à son ex-ministre Arce la candidature de la gauche à la présidentielle de 2025.
Que sait-on de la "prise d'otages" ?
L'armée a annoncé vendredi la prise de contrôle par des "groupes armés irréguliers" d'une unité dans le département de Cochabamba (centre), "prenant en otages des militaires" et saisissant des "armes et des munitions", sans fournir plus de détails.
Dans l'une des premières vidéos à circuler sur les réseaux sociaux, on voit 16 soldats encerclés par des paysans armés de bâtons pointus. "Ils nous ont coupé l'eau et l'électricité, ils nous ont pris en otage", déclare un soldat.