Le véritable objectif du gouvernement israélien n’est pas seulement d’empêcher l’Iran de se doter de la bombe mais de renverser le régime. Et d’exercer un pouvoir absolu, au mépris du droit international, affirme le correspondant de la “Süddeutsche Zeitung” au Moyen-Orient.
Bien sûr, on peut contempler son écran de télévision et se demander comment les Israéliens ont encore réussi leur coup ; comment ils ont neutralisé la défense antiaérienne iranienne et frappé avec précision les piliers du régime dans leurs bunkers et leurs lits. On peut aussi éprouver une joie muette à l’idée que cela n’ait pas visé les mauvaises cibles, mais les mollahs de Téhéran qui, depuis des années, font tout pour faire de la vie des femmes, en particulier, un enfer dans leur propre pays, et pour déstabiliser des États comme le Liban, la Syrie et l’Irak. C’est bien, peut-on se dire. Après tout, ces derniers mois, l’Iran a accéléré ses opérations d’enrichissement de l’uranium, la perspective qu’il se dote d’une arme nucléaire est de plus en plus une réalité.
Le gouvernement de Benyamin Nétanyahou assure ne pas avoir eu d’autre choix, qu’il aurait été contraint de lancer une frappe préventive. Sur le plan du droit international, cet argument ne tient pas, une frappe préventive n’est justifiée que si l’on est à la veille d’une attaque. À elle seule, la possession d’armes nucléaires ne constitue pas un casus belli. Mais par les temps qui courent, le droit international n’est plus qu’un domaine réservé aux mauviettes et aux univ
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