Malgré un cessez-le-feu conclu le 24 juin, l’offensive surprise israélienne en Iran a semblé, pour de nombreux analystes, être le dernier maillon d’une stratégie militaire visant à affaiblir l’“axe de la résistance”, une solide alliance entre Téhéran et des milices étrangères. Explications en vidéo.
L’intervention américaine en Iran suscite une certaine amertume dans les médias ukrainiens, qui s’interrogent sur ce qu’ils considèrent comme une politique délibérée de deux poids, deux mesures. Depuis le début de la guerre en Ukraine, Washington a toujours refusé de mener des frappes en Russie.
L’escalade des hostilités entre Israël et l’Iran a entraîné une diffusion sans précédent d’images générées par intelligence artificielle sur les réseaux sociaux.
L’attaque sur l’Iran, déclenchée vendredi par l’État hébreu, désamorce les velléités de sanctions européennes contre Israël, qui semblaient dans les tuyaux. La Commission doit se prononcer lundi.
Le président américain a annoncé jeudi se donner deux semaines pour décider d’une éventuelle participation américaine aux frappes d’Israël contre l’Iran. Pour la presse américaine, ce délai accordé aux Iraniens permet à Washington de renforcer ses options militaires.
Le véritable objectif du gouvernement israélien n’est pas seulement d’empêcher l’Iran de se doter de la bombe mais de renverser le régime. Et d’exercer un pouvoir absolu, au mépris du droit international, affirme le correspondant de la “Süddeutsche Zeitung” au Moyen-Orient.
Dès les premières heures des frappes israéliennes sur l’Iran, Paris, Berlin et Londres ont réagi en mettant notamment en avant le “droit” d’Israël “à se défendre”. Une position apparemment contradictoire avec leur engagement de longue date à trouver une solution par la négociation dans le dossier du nucléaire iranien. Le trio n’abandonne pas cette idée, mais son “autonomie stratégique” pose question. Explications.
Selon le premier ministre israélien, Ali Khamenei est «comme un Hitler moderne». «Il ne s’arrêtera jamais, mais nous allons faire en sorte qu’il n’ait pas les moyens de mettre ses menaces à exécution», a-t-il ajouté.
Pendant les années de conflit par procuration entre leurs pays, Israéliens et Iraniens se croyaient à l’abri. Mais la guerre de l’ombre frappe désormais à leurs portes. Depuis le 13 juin, dans les deux capitales, les habitants vivent dans la crainte. On déplore déjà de nombreuses victimes civiles de part et d’autre.