L’attaque sur l’Iran, déclenchée vendredi par l’État hébreu, désamorce les velléités de sanctions européennes contre Israël, qui semblaient dans les tuyaux. La Commission doit se prononcer lundi.
Ce n’était pas le principal objectif à l’esprit de Benyamin Netanyahou, mais en déclenchant une guerre contre l’Iran dans la nuit du 12 au 13 juin, le Premier ministre israélien a semé la zizanie à la table des Vingt-Sept. Les bombardements contre les infrastructures nucléaires du régime des mollahs ont-ils servi « le droit d’Israël à se défendre », ainsi que l’a immédiatement proclamé la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, ou ont-elles surtout constitué une violation du droit international, comme l’estiment des pays tels que l’Espagne et l’Irlande ?
Ce lundi à Bruxelles, les Européens risquent fort de donner le spectacle de leurs profonds désaccords lors d’une réunion très attendue entre leurs ministres des Affaires étrangères. Suite à cette attaque surprise, les États membres de l’UE ont replongé la tête la première dans l’abîme des divisions qui les condamnent à l’insignifiance diplomatique au Moyen-Orient depuis les attaques terroristes du 7 octobre 2023, et le drame humanitaire à Gaza.
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