Les dirigeants européens, réunis à Bruxelles, se sont mis d'accord sur des mesures urgentes pour renforcer la défense de l'UE, en réponse aux menaces géopolitiques et à la réduction potentielle de l'engagement américain.
Les dirigeants européens, réunis à Bruxelles, se sont mis d'accord sur des mesures urgentes pour renforcer la défense de l'UE, en réponse aux menaces géopolitiques et à la réduction potentielle de l'engagement américain.
Dans un discours au ton grave, le président français a promis mercredi soir un “débat stratégique” sur la protection des alliés européens par la dissuasion nucléaire de la France. Face à un contexte géopolitique instable, le chef de l’État a cherché à alerter les Français tout en les rassurant, note la presse européenne.
Face au revirement des États-Unis, Keir Starmer et Emmanuel Macron préparent un plan d’aide pour soutenir l’Ukraine face à la Russie. Mais les divergences entre Londres et Paris sur les avoirs russes et une éventuelle trêve rappellent le chemin à parcourir, observe la presse britannique.
Le Premier ministre britannique a annoncé dimanche que plusieurs pays européens étaient prêts à soumettre un plan de paix aux États-Unis, avec l’espoir d’obtenir un soutien américain à des garanties de sécurité pour Kiev face à la Russie. Cette semaine pourrait “marquer un tournant”, note la presse européenne.
D’après Downing Street, la réunion de Londres se concentrera sur « le renforcement de la position de l’Ukraine ». Les participants discuteront également de « la nécessité pour l’Europe de jouer son rôle en matière de défense », face au risque de retrait du parapluie militaire et nucléaire américain.
DÉCRYPTAGE: Volodymyr Zelensky est venu à Washington pour officialiser le partenariat sur l'exploitation minière de l'Ukraine. Mais la discussion a mal tourné avec Donald Trump, qui estime que le président ukrainien «n'est pas prêt pour la paix».
En visite d'Etat jeudi et vendredi, le chef de l'Etat français a assuré que l'Europe répliquerait aux taxes américaines sur l'acier et l'aluminium ainsi que sur d'autres produits de manière réciproque.
De Lisbonne, le président français a appelé l’Europe à «devenir une puissance» en retrouvant le «goût du risque» face aux États-Unis de Donald Trump.
Donald Trump a complimenté le dirigeant ukrainien lors d'une conférence de presse tenue à l'issue de la visite de Keir Starmer. Un changement de ton bienvenu avant la signature prévue vendredi matin de l'accord sur l'exploitation des minéraux.
La dépendance de l’Europe aux technologies commercialisées par les Etats-Unis l’affaiblit politiquement.
Le Premier ministre britannique Keir Starmer se rendra lui aussi à Washington.
La Commission européenne dit ne voir aucune justification à l'augmentation des droits de douane aux Etats-Unis et promet de réagir « face à tout obstacle injustifié au libre-échange ».
Selon une enquête publiée par l'European Council on Foreign Relations, Washington est désormais perçu majoritairement comme un « partenaire nécessaire ». Une incitation, pour les gouvernements, à se montrer plus pragmatiques face à l'Amérique de Donald Trump, suggèrent les auteurs.
La Pologne, qui se présente de plus en plus comme la première puissance militaire d'Europe, a entrepris la construction d’un bouclier pour fortifier ses frontières avec la Russie et le Bélarus.
Europe. Le milliardaire, proche de Donald Trump, multiplie les saillies sur les affaires intérieures de plusieurs pays européens. Jeudi 2 janvier, il a demandé sur les réseaux sociaux la libération d’un activiste d’extrême droite britannique.
L’arrêt, mercredi, du transit du gaz russe via l’Ukraine risque d’avoir un impact disproportionné sur la Moldavie. Le pouvoir russe semble même prêt à sacrifier ses alliés en Transnistrie, ultra-dépendant du gaz russe, si cela peut permettre de déstabiliser le gouvernement pro-Européen de la présidente Maia Sandu.
L'élection de Donald Trump suscite de vives inquiétudes en Europe, notamment pour la sécurité de l'Ukraine. L'UE va devoir trouver un équilibre entre la préservation de ses relations avec Washington et la défense de ses propres intérêts sécuritaires et économiques, dans un contexte où les populismes européens pourraient se renforcer sous l'influence de la victoire du milliardaire américain.
Donald Trump, à peine élu 47e président des États-Unis, multiplie déjà les appels concernant la guerre en Ukraine. Il aurait même échangé avec le président russe Vladimir Poutine deux jours après le scrutin.