Los Angeles ne connaît pas de répit: des vents chauds et puissants menacent mardi 14 janvier d’attiser plus encore les flammes qui défigurent la deuxième ville des Etats-Unis depuis une semaine et ont fait au moins 24 morts. Les services météo américains (NWS) ont placé des parties du comté de Los Angeles et de celui - voisin - de Ventura comme étant en «situation particulièrement dangereuse» à cause des vents.
Les vents de Santa Ana, bourrasques chaudes et sèches typiques de cette région l’hiver, devaient en effet se renforcer mardi jusqu’à plus de 110 km/h. Le taux d’humidité, très faible, et la végétation, très sèche, peuvent conduire à une «expansion ultrarapide du feu» dans certaines zones, mettent en garde les météorologues, qui ont aussi placé une grande partie du sud de la Californie en alerte rouge.
Les cicatrices des incendies des jours écoulés défigurent Los Angeles. Des quartiers entiers sont rasés, des dizaines de milliers de personnes déplacées, et au moins 24 sont décédées dans un décor de «scène de guerre», selon le président Joe Biden. Les autorités craignent que le bilan ne s’alourdisse avec des feux qui figurent parmi les pires de l’histoire de la Californie.
Rechercher les victimes est «une tâche très éprouvante, et malheureusement, nous tombons tous les jours sur des corps», déplore le shérif du comté de Los Angeles, Robert Luna. Des milliers de pompiers sont à pied d’œuvre et ont reçu des renforts humains et matériels, dont des dizaines de camions-citernes.
Mais le combat contre les flammes reste âpre, et les dégâts sont immenses: 9700 hectares ravagés dans le quartier huppé de Pacific Palisades, et plus de 5500 dans la ville d’Altadena, juste au nord de Los Angeles. Plus de 12.000 habitations, bâtiments et véhicules ont été détruits ou endommagés par les feux, qui pourraient être les plus coûteux jamais connus, d’après des estimations provisoires.
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