Le président américain s’adressait, mardi, au Congrès pour la première fois de son second mandat en célébrant ses accomplissements et en attaquant les démocrates.
Le Premier ministre britannique a annoncé dimanche que plusieurs pays européens étaient prêts à soumettre un plan de paix aux États-Unis, avec l’espoir d’obtenir un soutien américain à des garanties de sécurité pour Kiev face à la Russie. Cette semaine pourrait “marquer un tournant”, note la presse européenne.
Si Pékin est officiellement resté silencieux, samedi 1er mars, la presse liée au régime s’est gargarisée de la position inconfortable des alliés de Washington, coupable de s’en être remis à la première puissance mondiale pour leur sécurité.
D’après Downing Street, la réunion de Londres se concentrera sur « le renforcement de la position de l’Ukraine ». Les participants discuteront également de « la nécessité pour l’Europe de jouer son rôle en matière de défense », face au risque de retrait du parapluie militaire et nucléaire américain.
Moscou a accusé Volodymyr Zelensky d’être « incapable de faire preuve de sens des responsabilités », de « refuser la paix » et d’user de « mensonges et manipulations pour justifier la poursuite des hostilités et la réception de l’aide militaire et financière de l’Occident ».
DÉCRYPTAGE: Volodymyr Zelensky est venu à Washington pour officialiser le partenariat sur l'exploitation minière de l'Ukraine. Mais la discussion a mal tourné avec Donald Trump, qui estime que le président ukrainien «n'est pas prêt pour la paix».
«Concluez un accord ou nous vous laissons tomber», a ajouté Donald Trump face à Volodymyr Zelensky, invité à la Maison-Blanche ce vendredi.
Le président ukrainien se déplace à la Maison-Blanche ce vendredi 28 février pour convaincre Donald Trump de poursuivre son soutien à l’Ukraine, à l’heure où Washington se rapproche dangereusement de Moscou.
De Lisbonne, le président français a appelé l’Europe à «devenir une puissance» en retrouvant le «goût du risque» face aux États-Unis de Donald Trump.
Donald Trump a complimenté le dirigeant ukrainien lors d'une conférence de presse tenue à l'issue de la visite de Keir Starmer. Un changement de ton bienvenu avant la signature prévue vendredi matin de l'accord sur l'exploitation des minéraux.
Il avait récemment été qualifié de "dictateur" par Donald Trump, qui lui reprochait l'absence d'élections depuis le début de l'invasion russe.