L’intervention américaine en Iran suscite une certaine amertume dans les médias ukrainiens, qui s’interrogent sur ce qu’ils considèrent comme une politique délibérée de deux poids, deux mesures. Depuis le début de la guerre en Ukraine, Washington a toujours refusé de mener des frappes en Russie.
Au lendemain des frappes américaines sur les installations nucléaires iraniennes, dans la nuit de samedi à dimanche 22 juin, la question est ouvertement posée par le site d’information Komentari : “Pourquoi les États-Unis aident toujours Israël et pas l’Ukraine ?” Du reste, elle n’a rien de nouveau. Déjà en avril 2024, le président Volodymyr Zelensky la formulait presque dans les mêmes termes, repris à l’époque par le quotidien Gazeta, après l’intervention alliée aux côtés d’Israël pour intercepter des missiles iraniens tirés sur l’État hébreu, conséquence d’un raid israélien sur l’ambassade iranienne à Damas.
Pour Iouriy Bohdanov, spécialiste en communication stratégique qui a accordé un entretien au site de la chaîne de télévision 24, le double langage de l’Occident, et plus particulièrement des États-Unis, n’a qu’une seule explication : la peur. “La Russie détient un arsenal important, entre autres nucléaire, le risque d’escalade est nettement plus élevé que dans le cas d’un conflit avec l’Iran”, estime Bohdanov.
Il rappelle que “le pays agresseur [la Russie] a beaucoup plus de moyens de susciter un certain inconfort dans les démocraties occidentales que n’importe quel ennemi d’Israël. L’Iran dispose de certaines technologies
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