Le président américain a pour la première fois exprimé de la frustration vis-à-vis de Vladimir Poutine alors que les négociations de paix progressent peu.
Près de 30 pays alliés de l’Ukraine se sont réunis, ce jeudi à Paris, pour un sommet destiné à « finaliser » les « garanties de sécurité » à Kiev en cas d’accord de paix, à l’initiative d’Emmanuel Macron.
Les chefs d'état-major d'une trentaine de pays prêts à contribuer à des garanties de sécurité pour l'Ukraine se retrouvent jeudi à Londres pour discuter d'un plan de maintien de la paix en cas de cessez-le-feu avec la Russie.
Selon des experts allemands, la résolution du conflit en Ukraine «ne conduira pas à la paix» et la guerre avec la Russie pourrait commencer dès 2029. La preuve en serait la croissance des effectifs de l'armée russe, ainsi que la présence de structures militaires à la frontière occidentale de la Russie.
Au lendemain d’un appel très attendu entre les présidents russe et américain, le rapprochement entre Moscou et Washington est perçu positivement par la presse russe autorisée, car il replace le pays au centre du jeu diplomatique mondial
Le président russe et son homologue américain sont convenus mardi d’un cessez-le-feu de trente jours en Ukraine concernant uniquement les infrastructures énergétiques. Pour la presse européenne, cette trêve limitée permet à Trump de “sauver la face”, mais montre surtout que Poutine continue d’imposer “son tempo et ses conditions”.
Le président russe a tenu jeudi une conférence de presse au Kremlin lors de laquelle il a évoqué la proposition de trêve de 30 jours formulée en début de semaine par les États-Unis. Il s’est dit « pour » mais a prévenu qu’il restait des « questions importantes » à régler.
Rien ne s’est joué à Djeddah, laissent entendre avec beaucoup de prudence les officiels russes. Mardi 11 mars, l’Ukraine a accepté la proposition américaine d’un cessez-le-feu de trente jours avec la Russie, à l’issue d’une rencontre en Arabie saoudite. Tandis que le Kremlin temporise, les va-t-en guerre dénoncent une énième duperie de l’Occident.
L’Ukraine a accepté, mardi, une proposition américaine d’une trêve de trente jours avec la Russie, ce qui a incité Washington à accepter de reprendre son assistance militaire à Kiev.
Les ministres des Affaires étrangères du Canada, du Royaume-Uni, de la France, de l'Allemagne, de l'Italie, du Japon et des États-Unis se réunissent pendant trois jours.
Au moins 14 personnes sont mortes en Ukraine samedi dans des raids russes. Moscou revendique par ailleurs des avancées dans sa région de Koursk.
Ces derniers jours, l’armée russe a intensifié ses opérations pour reprendre le territoire conquis par les Ukrainiens dans l’oblast de Koursk. Sur place, les forces ukrainiennes seraient dans une situation “critique”, quelques jours après l’arrêt du partage de renseignements de la part des États-Unis.
Le président des Etats-Unis est de longue date fasciné par l'homme fort de la Russie, son principal interlocuteur dans la négociation sur l'Ukraine. En lui faisant des cadeaux, il espère l'éloigner de la Chine. Vladimir Poutine flatte l'ego de Donald Trump pour le manipuler.