Le président français a entamé à Pékin une visite auprès d’une deuxième puissance mondiale, appui clé de la Russie, en embuscade à l’heure des négociations de paix.
En parcourant le palais de la « longévité tranquille » au cœur de la Cité interdite, Emmanuel Macron a pu méditer un instant sur le pouvoir glissant entre les doigts des puissants, à l’orée de sa visite en Chine, ce mercredi 3 décembre. À peine atterri à Pékin, le président français a foulé, en compagnie de son épouse Brigitte, les jardins Qianlong, destinés à la retraite paisible du grand empereur mandchou à l’issue d’un long règne, au XVIIIe siècle, et tout juste rénovés. Une faveur du président Xi Jinping à son hôte, à l’occasion de cette quatrième visite d’État d’un dirigeant déterminé à peser sur les affaires du monde jusqu’au dernier souffle de son quinquennat, face à une deuxième puissance mondiale décomplexée, partenaire au long cours de la Russie.
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