Après la fuite de Bachar al-Assad, l’une des principales questions est de savoir comment mettre la main sur les avoirs et biens mal acquis de l’ex-dictateur syrien. Pour ce faire, encore faut-il avoir une idée de la fortune véritable de son clan.
Syrie
Après la fuite de Bachar al-Assad, l’une des principales questions est de savoir comment mettre la main sur les avoirs et biens mal acquis de l’ex-dictateur syrien. Pour ce faire, encore faut-il avoir une idée de la fortune véritable de son clan.
De notre envoyé spécial à Damas – Le chef de la coalition qui a pris le pouvoir en Syrie, Ahmed al-Charaa, a exhorté la communauté internationale lundi à la levée des sanctions internationales pour permettre au pays de se reconstruire, lors d'une rencontre avec la presse étrangère, à laquelle France 24 a pu participer. Pendant près d'une heure, ce dernier a répondu à des questions sur l'avenir de l'État, l'armée, les rapports avec les pays voisins ou encore sur ses attentes vis à vis de la communauté internationale.
Des cartes et des images satellites pour mieux comprendre.
Soucieux de se démarquer du régime de Bachar al-Assad, les nouveaux maîtres de Damas ont promis de "purifier" la Syrie du Captagon. La chute du dictateur syrien pourrait conduire à une "réduction à court terme" de la production de cette lucrative drogue de synthèse, qui était fabriquée en grande partie dans les zones contrôlées par le clan Assad.
Après avoir combattu aux côtés d'Al Qaida en Irak et en Syrie, Abou Mohammed al-Joulani, le chef du groupe armé islamiste Hayat Tahrir Al-Cham, veut désormais cultiver l'image d'une figure plus modérée. Mais les intentions réelles de celui qui utilise désormais son vrai nom, Ahmed al-Charaa, restent sujet à de nombreuses questions.
À peine le régime d'Assad tombé en Syrie que plusieurs pays européens annoncent la suspension de leur programme d'asile pour les demandeurs d'asile syriens. C'est le cas de la France - et de l'Allemagne, qui compte près d'un million de Syriens. Tour d'horizon des mesures prises en Europe.
Le renversement du régime de Bachar al-Assad, ennemi juré d'Ankara, renforce le poids régional de la Turquie. Avec plus de 900 kilomètres de frontière partagée, la Syrie représente un enjeu à la fois stratégique et vital pour Recep Tayyip Erdogan, comme l’explique Didier Billion.