Face au revirement des États-Unis, Keir Starmer et Emmanuel Macron préparent un plan d’aide pour soutenir l’Ukraine face à la Russie. Mais les divergences entre Londres et Paris sur les avoirs russes et une éventuelle trêve rappellent le chemin à parcourir, observe la presse britannique.
Le président américain a ordonné une pause dans l’aide militaire des États-Unis à l’Ukraine après l’altercation vendredi avec son homologue ukrainien, a indiqué lundi soir un responsable de la Maison-Blanche. Pour la presse américaine, cette décision met Volodymyr Zelensky au pied du mur.
Le Premier ministre britannique a annoncé dimanche que plusieurs pays européens étaient prêts à soumettre un plan de paix aux États-Unis, avec l’espoir d’obtenir un soutien américain à des garanties de sécurité pour Kiev face à la Russie. Cette semaine pourrait “marquer un tournant”, note la presse européenne.
Si Pékin est officiellement resté silencieux, samedi 1er mars, la presse liée au régime s’est gargarisée de la position inconfortable des alliés de Washington, coupable de s’en être remis à la première puissance mondiale pour leur sécurité.
Ces troupes doivent aider les effectifs de la police aux frontières à « maintenir la sécurité à la frontière sud », a précisé dans un communiqué le commandement militaire américain pour l’Amérique du Nord.
L'Agence des services frontaliers du Canada ne précise pas la liste des autres pays d'où provient cette puissante drogue, mais Radio-Canada a déjà révélé l’implication de groupes criminels locaux et étrangers, y compris des cartels mexicains.
En visite d'Etat jeudi et vendredi, le chef de l'Etat français a assuré que l'Europe répliquerait aux taxes américaines sur l'acier et l'aluminium ainsi que sur d'autres produits de manière réciproque.
«Concluez un accord ou nous vous laissons tomber», a ajouté Donald Trump face à Volodymyr Zelensky, invité à la Maison-Blanche ce vendredi.
De Lisbonne, le président français a appelé l’Europe à «devenir une puissance» en retrouvant le «goût du risque» face aux États-Unis de Donald Trump.
Donald Trump a complimenté le dirigeant ukrainien lors d'une conférence de presse tenue à l'issue de la visite de Keir Starmer. Un changement de ton bienvenu avant la signature prévue vendredi matin de l'accord sur l'exploitation des minéraux.
La dépendance de l’Europe aux technologies commercialisées par les Etats-Unis l’affaiblit politiquement.