Après avoir de nouveau massivement bombardé Kiev dans la nuit de mercredi à jeudi 31 juillet, l’armée russe revendique la prise de Tchassiv Yar et un “assaut final” sur Pokrovsk, dans le Donbass. Pendant ce temps, à Moscou, le dernier ultimatum de Donald Trump fait monter la température.
Après une nouvelle nuit de bombardements intensifs, notamment sur la capitale, Kiev, l’armée russe a également revendiqué la prise d’une localité clé dans la région de Donetsk, Tchassiv Yar, théâtre de violents combats depuis plus d’un an. Selon les médias de Moscou, les troupes russes auraient également multiplié les assauts sur Pokrovsk et seraient sur le point de conquérir cette autre ville martyre du Donbass, pratiquement rasée par les bombardements intensifs.
L’annonce de la “libération” de Tchassiv Yar, faite tôt le matin par le ministère de la Défense, a aussitôt fait les grands titres de la presse. Le journal économique Kommersant, puis le quotidien Izvestia, traditionnellement proche du Kremlin, s’en sont félicités. Selon le commandement russe, près de 4 200 immeubles et habitations ont été “nettoyés”, 50 militaires ukrainiens faits prisonniers, 30 batteries d’artillerie et 50 rampes de lancement de drones “détruites”.
Le très discret ministre de la Défense, Andreï Belooussov, est même sorti de sa réserve en félicitant bruyamment les unités de parachutistes ayant les premières hissé le drapeau russe sur Tchassiv Yar pour leurs “bravoure et dévouement”, relève le site patriotique Ura.ru.
Côté ukrainien, on estime que tout cela relève du me...() La suite est réservée aux abonnés…