Ukraine

Guerre en Ukraine : l’annexion des territoires occupés par la Russie est « non négociable », affirme le Kremlin

Auteur: admin, Le Parisien avec AFP Source: Le Parisien
Février 27, 2025 at 21:56
L'armée russe ne contrôle pas entièrement les régions ukrainiennes dont elle revendique l'annexion. REUTERS/Stringer
L'armée russe ne contrôle pas entièrement les régions ukrainiennes dont elle revendique l'annexion. REUTERS/Stringer

Une fois de plus, Moscou a rappelé que l’annexion des régions ukrainiennes de Donetsk, Louhansk, Zaporijjia et Kherson, ainsi que de la Crimée était « non négociable » pour entamer des discussions sur un éventuel cessez-le-feu.


C’est un sujet qui fera sans doute l’objet d’âpres discussions. Alors que les efforts se multiplient en coulisses en vue d’un début de règlement du conflit en Ukraine, le Kremlin a insisté, ce jeudi, sur le fait que l’annexion revendiquée par la Russie des territoires ukrainiens qu’elle occupe est « non négociable »,

« Les territoires qui sont devenus des sujets de la Fédération de Russie sont inscrits dans la constitution de notre pays, ils font partie intégrante de notre pays. C’est absolument incontestable et non négociable », a indiqué le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors d’un briefing auquel participe l’AFP.

Des conditions déjà évoquées

La Russie a annoncé, de manière unilatérale en septembre 2022, qu’elle annexait quatre autres régions ukrainiennes : Donetsk, Louhansk, Zaporijjia et Kherson. Et ce, alors même que l’armée russe, qui a envahi son voisin en février 2022, ne contrôle pas intégralement ces zones.

En mars 2014, Moscou a proclamé l’annexion de la péninsule ukrainienne de Crimée après une courte intervention militaire et un référendum de rattachement dénoncé comme illégal par Kiev et les Occidentaux. Par ailleurs, les Russes occupent aussi quelques pans de la région de Kharkiv, dans le nord-est de l’Ukraine.

L’Ukraine occupe de son côté plusieurs centaines de kilomètres carrés dans la région russe frontalière de Koursk et le président Volodymyr Zelensky avait précédemment évoqué l’idée d’un « échange de territoires » avec Moscou, ce que le Kremlin a refusé.

Cette condition est loin d’être nouvelle. La semaine dernière déjà, le Kremlin assurait que Vladimir Poutine était ouvert à des pourparlers, mais pas sans certaines exigences.Newsletter L'essentiel du matin

À l’occasion du même point presse ce jeudi, le Kremlin a affirmé ne pas s’attendre à des décisions « faciles et rapides » dans les relations avec Washington, malgré un rapprochement accéléré depuis deux semaines sous l’impulsion de Donald Trump et de son homologue russe.

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