DÉCRYPTAGE - Alors que les négociations patinent, les frappes visant les civils se multiplient. Sur le front, Kiev montre des signes inquiétants d’essoufflement.
Trois nuits durant, les sirènes ont hurlé à Kiev, Odessa, Dnipro, Kharkiv, Tcherkassy et jusqu’à Soumy. Du 24 au 26 mai, la Russie a mené l’une de ses campagnes aériennes les plus violentes depuis le début de l’invasion, en février 2022 : 921 drones explosifs de type Shahed et 78 missiles de divers types ont été tirés contre plus de trente localités, selon l’état-major ukrainien. À Kiev, des débris sont tombés sur plusieurs immeubles du centre-ville. À Odessa, une frappe a tué trois enfants. À Pavlohrad, dans l’est du pays, trente explosions ont été recensées en moins de vingt minutes.
Ces attaques s’inscrivent dans une stratégie désormais éprouvée du Kremlin : terroriser les civils tout en maintenant une pression militaire constante sur les lignes ukrainiennes, afin d’imposer ses conditions lors d’éventuelles négociations. Tout en proclamant sa volonté de paix, Moscou intensifie les frappes, cherchant à saturer les capacités défensives ukrainiennes. En parallèle, les forces russes…
10/05/2025
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