L’Ukraine a accepté, mardi, une proposition américaine d’une trêve de trente jours avec la Russie, ce qui a incité Washington à accepter de reprendre son assistance militaire à Kiev.
L’Ukraine a accepté, mardi, une proposition américaine d’une trêve de trente jours avec la Russie, ce qui a incité Washington à accepter de reprendre son assistance militaire à Kiev.
Les ministres des Affaires étrangères du Canada, du Royaume-Uni, de la France, de l'Allemagne, de l'Italie, du Japon et des États-Unis se réunissent pendant trois jours.
Alors que Donald Trump a tourné le dos à l’Ukraine, suspendant l’aide militaire américaine à Kiev, l’armée russe grignote du terrain. La tête de pont ukrainienne dans la région russe de Koursk semble aujourd’hui menacée.
Au moins 14 personnes sont mortes en Ukraine samedi dans des raids russes. Moscou revendique par ailleurs des avancées dans sa région de Koursk.
Ces derniers jours, l’armée russe a intensifié ses opérations pour reprendre le territoire conquis par les Ukrainiens dans l’oblast de Koursk. Sur place, les forces ukrainiennes seraient dans une situation “critique”, quelques jours après l’arrêt du partage de renseignements de la part des États-Unis.
Le président des Etats-Unis est de longue date fasciné par l'homme fort de la Russie, son principal interlocuteur dans la négociation sur l'Ukraine. En lui faisant des cadeaux, il espère l'éloigner de la Chine. Vladimir Poutine flatte l'ego de Donald Trump pour le manipuler.
Le président américain a décidé d’interrompre le partage de renseignement avec l’Ukraine. Pour certains experts, cette décision de Donald Trump pourrait être encore plus lourde de conséquences pour Kiev que l’arrêt de la livraison de matériel militaire.
Face au revirement des États-Unis, Keir Starmer et Emmanuel Macron préparent un plan d’aide pour soutenir l’Ukraine face à la Russie. Mais les divergences entre Londres et Paris sur les avoirs russes et une éventuelle trêve rappellent le chemin à parcourir, observe la presse britannique.
Le président américain a ordonné une pause dans l’aide militaire des États-Unis à l’Ukraine après l’altercation vendredi avec son homologue ukrainien, a indiqué lundi soir un responsable de la Maison-Blanche. Pour la presse américaine, cette décision met Volodymyr Zelensky au pied du mur.
Si Pékin est officiellement resté silencieux, samedi 1er mars, la presse liée au régime s’est gargarisée de la position inconfortable des alliés de Washington, coupable de s’en être remis à la première puissance mondiale pour leur sécurité.
D’après Downing Street, la réunion de Londres se concentrera sur « le renforcement de la position de l’Ukraine ». Les participants discuteront également de « la nécessité pour l’Europe de jouer son rôle en matière de défense », face au risque de retrait du parapluie militaire et nucléaire américain.
DÉCRYPTAGE: Volodymyr Zelensky est venu à Washington pour officialiser le partenariat sur l'exploitation minière de l'Ukraine. Mais la discussion a mal tourné avec Donald Trump, qui estime que le président ukrainien «n'est pas prêt pour la paix».
«Concluez un accord ou nous vous laissons tomber», a ajouté Donald Trump face à Volodymyr Zelensky, invité à la Maison-Blanche ce vendredi.
Le président ukrainien se déplace à la Maison-Blanche ce vendredi 28 février pour convaincre Donald Trump de poursuivre son soutien à l’Ukraine, à l’heure où Washington se rapproche dangereusement de Moscou.
De Lisbonne, le président français a appelé l’Europe à «devenir une puissance» en retrouvant le «goût du risque» face aux États-Unis de Donald Trump.
Une fois de plus, Moscou a rappelé que l’annexion des régions ukrainiennes de Donetsk, Louhansk, Zaporijjia et Kherson, ainsi que de la Crimée était « non négociable » pour entamer des discussions sur un éventuel cessez-le-feu.
Donald Trump a complimenté le dirigeant ukrainien lors d'une conférence de presse tenue à l'issue de la visite de Keir Starmer. Un changement de ton bienvenu avant la signature prévue vendredi matin de l'accord sur l'exploitation des minéraux.