L’année dernière, le président des États-Unis aurait affirmé avoir dit à son homologue russe qu’il n’hésiterait pas à «bombarder Moscou», d’après un document audio transmis à CNN.
L’année dernière, le président des États-Unis aurait affirmé avoir dit à son homologue russe qu’il n’hésiterait pas à «bombarder Moscou», d’après un document audio transmis à CNN.
Les attaques nocturnes de drones et de missiles russes continuent à s’intensifier, sans que les lignes de front ne soient bouleversées. Donald Trump, de son côté, relance finalement la livraison d’armes antiaériennes à l’Ukraine.
Alors que l’Ukraine a subi l’attaque russe la plus massive depuis le début de la guerre, Washington continue de souffler le chaud et le froid. Le président américain, Donald Trump, a en effet annoncé la reprise de ses livraisons d’armes, et Kiev ne sait plus à quel saint se vouer.
LE POINT SUR LA SITUATION - Emmanuel Macron et Keir Starmer coprésideront le jeudi 10 juillet une réunion des «pays volontaires» depuis le Royaume-Uni, a annoncé l’Élysée ce vendredi.
L’intervention américaine en Iran suscite une certaine amertume dans les médias ukrainiens, qui s’interrogent sur ce qu’ils considèrent comme une politique délibérée de deux poids, deux mesures. Depuis le début de la guerre en Ukraine, Washington a toujours refusé de mener des frappes en Russie.
Ce missile balistique développé en Ukraine a terminé avec succès les tests de combat après avoir détruit une installation russe à une distance de près de 300 km.
Sur le front, les militaires ukrainiens constatent les premières frappes menées par des munitions rôdeuses de longue portée, parfois guidées par une intelligence artificielle. Ces armes risquent d’être bientôt utilisées en très grande quantité, constituant une grave menace pour la logistique ukrainienne.
DÉCRYPTAGE - Alors que les négociations patinent, les frappes visant les civils se multiplient. Sur le front, Kiev montre des signes inquiétants d’essoufflement.
Le président américain a annoncé lundi, à l’issue d’un entretien avec son homologue russe, que la Russie et l’Ukraine allaient entamer “immédiatement” des pourparlers en vue d’un cessez-le-feu, tout en se montrant réticent à l’idée d’accentuer la pression sur Moscou. La presse européenne y voit le signe d’un désengagement de Washington dans le dossier ukrainien.
Le président russe s’est dit prêt, dimanche 11 mai, à reprendre les discussions avec l’Ukraine le 15 mai à Istanbul, en Turquie. Moscou n’a en revanche pas répondu directement à la demande de cessez-le-feu des dirigeants Européens, réunis samedi à Kiev.
Au lendemain de la démonstration de force diplomatique de Vladimir Poutine sur la place Rouge, les dirigeants européens se sont réunis à Kiev pour exiger de la Russie un cessez-le -feu inconditionnel de trente jours et menacé de nouvelles sanctions économiques.
Vladimir Poutine et une vingtaine de chefs d'État, dont le Chinois Xi Jinping et le Brésilien Lula, assistent vendredi à une grande parade militaire sur la place Rouge, à Moscou, pour les 80 ans de la victoire sur l'Allemagne nazie. Un événement commémoré pour la quatrième année consécutive dans l'ombre du conflit en Ukraine.
Laissé les mains libres par l’administration américaine de poursuivre sa guerre en Ukraine, le président russe célèbrera le 9 mai la victoire sur l’Allemagne nazie entourée de nombreux chefs d’État étrangers. Au programme, la présence du chinois Xi Jinping et une posture résolument anti-occidentale.