France

ugement de Nicolas Sarkozy : sept questions, sept réponses sur les polémiques liées à l’affaire

Source: Le Monde
Septembre 30, 2025 at 10:56
L’ancien président de la République Nicolas Sarkozy, à côté de sa femme, Carla Bruni-Sarkozy, au tribunal de Paris, le 25 septembre 2025. MICHEL EULER/AP
L’ancien président de la République Nicolas Sarkozy, à côté de sa femme, Carla Bruni-Sarkozy, au tribunal de Paris, le 25 septembre 2025. MICHEL EULER/AP

Exécution provisoire, association de malfaiteurs, « faux » document de « Mediapart »… Depuis la condamnation de Nicolas Sarkozy à cinq ans de prison ferme, la justice fait l’objet de nombreuses attaques verbales. « Le Monde » analyse sept d’entre elles.

Lundi 29 septembre après-midi, tout ce que la justice française compte de figures et d’autorités avait rendez-vous, au deuxième étage du tribunal judiciaire de Paris, en salle 213 précisément, pour venir écouter l’audience d’installation de son nouveau président, Peimane Ghaleh-Marzban. Il arrive que ce genre de discours ait des allures d’exercice obligé sans saveur, ni relief. Ce n’était pas le cas. D’une voix grave, et d’un ton solennel, il a mis les pieds dans le plat : « Alors même que l’Etat de droit est aujourd’hui attaqué de toutes parts, dans un contexte inquiétant des populismes, oui, il y a un péril certain, pendant que de manière invraisemblable des magistrats sont menacés parce qu’ils n’auraient commis qu’une seule faute : celle d’appliquer la règle de droit. »

A aucun moment il n’a cité explicitement la condamnation de Nicolas Sarkozy à cinq ans de prison ferme pour association de malfaiteurs, mais toute l’assemblée l’avait évidemment en tête. L’ex-président du tribunal de Bobigny a dénoncé tous ceux qui ont « fustigé » dans les jours qui ont suivi le jugement, « tantôt “une justice politique”, tantôt un “coup d’Etat judiciaire”, tantôt “une honte pour la justice”, d’aucuns allant jusqu’à prétendre que des magistrats disposeraient d’un “tableau de chasse” ». Et de déclarer que « face à ces attaques répétées, dont rien ne dit qu’elles cesseront, les digues pourraient céder, et ce n’est pas l’institution judiciaire qui serait submergée, mais l’Etat de droit en son entier ».

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