Dégradation de la situation militaire, hostilité latente des Etats-Unis, scandales de corruption : le chef de l'Etat ukrainien est en position de faiblesse à un moment existentiel pour son pays. Alors qu'il est reçu ce lundi à l'Elysée par Emmanuel Macron, retour sur le parcours de cet ancien comédien face au choc du réel.
Par Gabriel Grésillon, Guillaume Ptak
Six années de présidence, plus de trois en tant que chef de guerre, et une équation qui se complique singulièrement. Pour Volodymyr Zelensky, la pression n'a jamais été aussi forte. Les difficultés s'accumulent au plan militaire, face à une Russie obstinée. Et le voilà dos au mur, face à un « partenaire » américain dont le plan de « paix » semble avoir été pensé avec un poignard dans le dos.
Jusqu'à présent, chaque regain de pression extérieure provoquait, dans le pays, un réflexe de solidarité derrière le drapeau. Cela avait été le cas après la séance d'humiliation qu'avait subie Volodymyr Zelensky, en mars, dans le Bureau ovale de la Maison-Blanche : sa cote de popularité avait bondi. Mais cette fois, la mécanique s'enraye. Car l'étoile du président commence à pâlir dans le pays. En cause : l'inéluctable usure du pouvoir, surtout en temps de guerre, mais aussi des scandales de corruption à répétition, dont le dernier en date est passé au plus près de lui.
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