Le géant de la fast-fashion n’est pas le seul à avoir été épinglé par la Répression des fraudes, qui a également découvert des produits pédopornographiques sur Aliexpress.
Par Emma Confrère
L’affaire prend de l’ampleur après le signalement de poupées sexuelles aux traits enfantins vendues sur Shein. Les contrôles des agents de la Répression des fraudes (DGCCRF) ont également révélé la distribution de produits similaires sur la marketplace chinoise Aliexpress. Des avertissements portent également sur les plateformes chinoise Temu et l’américaine Wish.
Si ces dernières ne distribuent pas des objets à caractère pédopornographique, elles sont toutefois pointées du doigt pour avoir diffusé des contenus pornographiques sans mesure de filtrage sur les mineurs. En plus de Shein, la Répression des fraudes a ainsi fait remonter ces trois plateformes supplémentaires au parquet de Paris et les a sommés de se mettre en conformité avec le droit tricolore.
Ces signalements interviennent après la découverte, jeudi 30 octobre d’annonces à caractère pédopornographique sur la plateforme Shein, avec des mots-clés évocateurs glissés dans les fiches de produits. Le 31 octobre, les agents de la Répression des fraudes se sont empressés de mener des investigations avant de constater l’ampleur du phénomène.
Une découverte glaçante qui fait réagir le gouvernement, comme la haute-commissaire à l’Enfance, Sarah El-Haïry, qui dénonce des «objets pédocriminels». La réflexion porte désormais sur la possibilité d’interdire, ou non, ces plateformes en France.