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1 year oldLa posture américaine vis-à-vis d’Israël aujourd’hui «contribue à une perception publique dans la région que les Etats-Unis sont un acteur partial et malhonnête, ce qui, au mieux, ne fait pas progresser, et au pire, nuit aux intérêts du pays dans le monde entier». Cet énoncé, accompagné d’un appel à exiger ce cessez-le-feu à Gaza dont Washington refuse pour l’heure le principe, n’est pas le fait d’une puissance rivale, d’un allié préoccupé ou d’une organisation internationale témoignant de son embarras. Le diagnostic émane du cœur du réacteur de la politique étrangère américaine : le Département d’Etat, où cette note interne, révélée lundi par le site Politico, ne serait que l’une des multiples traductions de l’irritation et de la réprobation exprimées à l’encontre de la ligne tenue ces dernières semaines par l’administration Biden au Proche-Orient, après des années à en délaisser les enjeux profonds. Et cette grogne interne – amorcée mi-octobre par la démission d’un diplomate chevronné, dénonçant un «aveuglement» à voler au secours de la riposte israélienne sans questionner «combien d’enfants palestiniens doivent mourir dans ce processus» – n’est là qu’un écho domestique de l’isolement grandissant de la Maison Blanche face aux inquiétudes et colères qui s’élèvent aussi bien aux Etats-Unis, notamment au sein de l’électorat démocrate, qu’en dehors, parmi ses partenaires du monde arabe et du Sud global.
Intenable équilibre
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