Selon le ministère russe de la Défense, les forces ukrainiennes ont visé mercredi un aérodrome à Taganrog, dans le sud de la Russie, à l'aide de missiles américains ATACMS. Il a averti que cette "attaque à l'aide de missiles longue portée occidentaux ne restera pas sans réponse".
Un aérodrome militaire à Taganrog, dans le sud de la Russie, a été attaqué, mercredi 11 décembre, et "il a été établi avec certitude que six missiles balistiques ATACMS de fabrication américaine ont été utilisés", a indiqué mercredi le ministère russe de la Défense dans un communiqué. Il a précisé que deux avaient été "abattus" et "les autres (...) détournés par des équipements de guerre électronique".
Selon le ministère, "il n'y a pas de dégât. Deux bâtiments situés dans l'enceinte de l'aérodrome, ainsi que trois véhicules militaires et des voitures civiles garés sur le parking adjacent à l'aérodrome ont été légèrement endommagés (par des débris)".
"Cette attaque à l'aide de missiles longue portée occidentaux ne restera pas sans réponse", a averti le ministère russe de la Défense. Une mise en garde qui fait écho à la position du président russe Vladimir Poutine, qui a présenté comme une ligne rouge les attaques ukrainiennes contre le sol russe avec des armes occidentales.
La Russie a déjà tiré en Ukraine un nouveau missile hypersonique de portée intermédiaire baptisé Orechnik le 21 novembre, un tir présenté par le président russe Vladimir Poutine comme une réponse directe aux frappes menées par les forces ukrainiennes en Russie à l'aide de missiles ATACMS le 19 novembre, puis de missiles britanniques Storm Shadow et américains HIMARS le 21.
Un haut responsable américain a ainsi averti mercredi, sous couvert d'anonymat, que Moscou pourrait frapper l'Ukraine avec un missile Orechnik "dans les prochains jours".
Avec AFP
Articles plus récents
<p>Après la fuite de Bachar al-Assad, l’une des principales questions est de savoir comment mettre la main sur les avoirs et biens mal acquis de l’ex-dictateur...