Main dans la main, les trois figures de proue de l’Organisation de coopération de Shanghai, Vladimir Poutine, Xi Jinping et Narendra Modi, ont affiché une image soigneusement chorégraphiée de proximité politique lors du sommet du 1er septembre. Derrière les sourires, le trio entend défier la logique des blocs, analysent les commentateurs russes.
“Le cauchemar du collectif occidental devient réalité”, titre Moskovski Komsomolets au lendemain du sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), qui s’est tenu lundi 1er septembre à Tianjin, en Chine. Sur les photos, trois figures se détachent : Narendra Modi prenant les mains de Vladimir Poutine et Xi Jinping à l’entrée du sommet. “Petit spectacle d’amitié”, commente ironiquement le tabloïd russe.
Dans cette “grande partie” qui s’ouvre, renchérit le journal fidèle au ton propagandiste, “le dragon chinois, l’éléphant indien et l’ours russe essayent de synchroniser leurs pas”. À la même heure, rappelle encore le quotidien, “Washington recalculait les nouveaux droits de douane, […] tandis que Modi montrait sa disponibilité à entrer dans la danse, aux côtés de Moscou et Pékin”.
“Les trois dirigeants étaient visiblement très contents de se retrouver, observe le correspondant Andreï Kolesnikov pour Kommersant. C’était impressionnant. Cette image d’eux à moitié enlacés, tout sourire, semblait entrer dans l’histoire.” Le sommet “le plus grand de l’histoire de l’organisation”, souligne Moskovski Komsomolets, a réuni une trentaine de dirigeants, du Pakistan à la Biélorussie, en passant par le Vietnam et la Turquie.
“La triade au centre du sommet”
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