Pour marquer les cent premiers jours du second mandat de Trump, l’hebdomadaire “The New Yorker” n’a pas lésiné sur le symbolisme. La statue de la Liberté placée à l’isolement dans une cellule illustre la couverture de son dernier numéro.
Pour illustrer avec brio le cap des cent jours de la deuxième présidence de Donald Trump, l’hebdomadaire The New Yorker s’est tourné vers l’un de ses dessinateurs fétiches, Barry Blitt. Et c’est une statue de la Liberté accablée et douloureuse – aux faux airs de Pietà – qui orne sa couverture datée du 5 mai 2025. Placée derrière les barreaux et cochant sur les murs de sa cellule les jours qui lui restent à passer à l’isolement, elle est le symbole même de l’Amérique malmenée par son 47e président.
Une façon pour le New Yorker d’exprimer le désarroi de nombreux Américains à l’égard du “virage autocratique” entamé par Donald Trump et des atteintes aux droits et aux libertés qui se multiplient aux États-Unis. Pour l’hebdomadaire, “c’est le phare de l’Amérique qui s’est éteint”. Et comme le souligne l’illustrateur Barry Blitt, “il est bien difficile de s’attarder sur ce jalon des cent jours sans penser que, après cela, il restera encore à Trump 1 361 jours, 11 heures et 59 minutes” pour sévir.
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