«Agent Melania Trumpenko» : l’étrange passion des Ukrainiens pour la première dame américaine

Le nouveau héros des Ukrainiens s’appelle Trump. Et ce n’est pas une dystopie. Ces derniers jours, les réseaux sociaux s’enflamment en effet pour «l’agent» Melania Trump, loué pour son rôle jugé déterminant dans le virage à 180 degrés opéré par son mari dans son soutien à Kiev.

Cette étrange romance 2.0 débute lundi 14 juillet. Donald Trump, qui vient d’annoncer au côté du secrétaire général de l’Otan Mark Rutte de nouvelles livraisons d’armes américaines à l’Ukraine via alliés européens, explique son revirement par une conversation qu’il a eue avec la première dame.

«Mes conversations avec [Vladimir Poutine] sont toujours très agréables. Je ne peux m’empêcher de me dire : “N’est-ce pas une conversation charmante ?” Et puis, cette nuit-là, des missiles explosent», raconte le 47e président des États-Unis. Et de poursuivre : «Je rentre chez moi et je dis à la première dame : “J’ai parlé avec Vladimir aujourd’hui. Nous avons eu une conversation formidable”. Et là elle me répond : “Vraiment ? Une autre ville vient d’être touchée...” »

«Les réseaux sociaux débordent d’amour pour Melania»

Une confidence qui propulse aussitôt Melania Trump au rang de coqueluche sur les réseaux sociaux ukrainiens. Une internaute rend par exemple hommage à l’«Agent Melania Trumpenko» et diffuse un montage photo représentant la quinquagénaire vêtue de son célèbre blazer ultrastrict, floqué d’un trident ukrainien.

«Les réseaux sociaux débordent d’amour pour Melania Trump», confirme sur X le magazine Business Ukrain avant de partager un célèbre meme - une image humoristique ayant vocation à devenir virale - dépeignant trois soldats offrir une casquette militaire à la première dame américaine.

Le journal britannique The Guardian rappelle que Melania Trump, née en Slovénie, s’est déjà montrée sensible au sort des Ukrainiens, en guerre contre la Russie depuis février 2022. Peu après le début du conflit, elle avait appelé ses abonnés sur les réseaux sociaux à faire un don à la Croix-Rouge, assurant qu’il était «déchirant et horrible de voir des innocents souffrir».