This article is more than

1 year old
France

VIDÉO - Pourquoi ne fabrique-t-on plus de vélos en France ?

Auteur: admin Source: Les Echos:::
Novembre 2, 2023 at 07:03
Peugeot, Gitane, Mercier… Il fut un temps où la France régnait sur l'industrie du vélo. Puis le pays s'est rêvé « sans usine », et a vendu tout ce qu'il avait à l'Asie. Aujourd'hui, l'heure de la revanche a sonné, et la filière rêve de reconquête. Est-ce raisonnable d'y croire, alors que sur 20 vélos vendus en France, seulement trois sont encore produits chez nous ? Notre enquête en vidéo.

 

« L'idéal », « le robuste », « la superbe » : quand on aime, on câline ses produits au point de les baptiser de noms poétiques. Et pendant des années, la France a aimé l'industrie du vélo… C'était la grande époque de Manufrance, des cycles Mercier ou Lejeune. Un temps fracassé par l'arrivée des grandes surfaces, la mondialisation, la crise et ses logiques d'économies.

Aujourd'hui, s'il fallait enlever, sur un vélo, toutes les pièces fabriquées quasi-exclusivement en Asie… il ne resterait pas grand-chose. Exception faite, bien sûr, des vélos sur-mesure, dont le prix dépasse les 5.000 euros. Mais sur 20 vélos vendus en France, seulement trois sont produits chez nous. Et encore, « produits »… « assemblés » serait plus juste.

RETROUVEZ LES AUTRES EPISODES DE NOTRE NOUVELLE SERIE VIDEO « ÇA S'EXPLIQUE » :

Pourquoi c'est devenu cool de faire ses courses chez Action ?

Faut-il vraiment lutter contre l'inflation ?

Climat : et si les vaches pouvaient sauver la planète ?

Pourtant, la filière vélo française n'a pas dit son dernier mot. Très inspirée par le Portugal, ce voisin qui a réussi à s'imposer, en trente ans, comme leader du vélo en Europe, la France rêve elle aussi de prendre sa revanche. Plusieurs pistes s'offrent à elle. D'autant que, bon pour l'environnement et pour la santé, le vélo coche toutes les cases de son époque.

Cette vidéo a été enregistrée en septembre 2023. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Journaliste/Cheffe du pôle vidéo : Raphaëlle Laurent. Direction de création : Fabien Laborde. Animation : Michael Mastrangelo. Responsable photographie : Thierry Meneau. Voix : Pauline Jacot. Ingénieur du son : Willy Ganne. Documentation : Eléonore de Bailliencourt, Anne Flateau. Remerciements : Florence Gall, Patrick Guinard, Pierre Paturel, Anaïs Voy-Gillis.

Production : Upian pour Les Echos

 

Mot clé

Articles plus récents

Vous n'avez pas utilisé le site Web, Cliquer ici pour maintenir votre état de connexion. Temps d'attente: 60 Secondes