Le prix du baril s'envole ce jeudi, les nouvelles sanctions américaines et européennes contre le secteur pétrolier russe faisant craindre des tensions sur l'offre. Mais les fondamentaux du marché ne plaident pas pour ce scénario à moyen terme.
L'inquiétude est palpable ce jeudi sur les marchés pétroliers. Les nouvelles sanctions visant le secteur russe d'hydrocarbure, annoncées par les Etats-Unis et l'Union européenne mercredi soir, ont provoqué un regain de tension sur un marché jusqu'ici orienté à la baisse. Vers 11h30, heure de Paris, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en décembre, s'envolait de 5,05 % à 65,75 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison le même mois, gagnait 5,18 % à 61,53 dollars.
La nervosité des marchés s'explique par la sévérité de ce nouveau train de sanctions contre un secteur pétrolier russe déjà malmené par la récente vague d'attaques ukrainiennes contre ses infrastructures. Faute d'avancées dans les négociations de paix avec Kiev, les Etats-Unis ont décidé de placer sur liste noire les compagnies pétrolières Rosneft et Lukoil, qui représentent à elles deux l'essentiel des exportations de brut russe.
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