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1 year oldll a parlé moins d’un quart d’heure mais pour sa première prise de parole en Bleu depuis le 15 juin dernier, Kylian Mbappé a eu le temps de distiller de nombreux messages et quelques phrases bien senties. En voici un florilège.
Sur sa longue diète médiatique
« Je suis venu en juin et j’avais dit que je ne viendrais pas toujours. J’ai fait les trois premières conférences de presse. Antoine (Griezmann) les trois suivantes. Après il y a eu Mike (Maignan) puis Aurélien (Tchouaméni). Le coach m’a dit de revenir et je fais ce qu’il me dit. Là, c’est mon tour. Je ne me suis pas caché. J’ai toujours assumé. Je n’ai pas peur. Quand j’ai envoyé ma lettre au PSG, je suis venu devant vous une semaine après. Mais c’est juste que l’Équipe de France, ce n’est pas que moi. »
Sur sa volonté de participer aux Jeux Olympiques
« C’est mon employeur qui décide. S’il ne veut pas, je ne le ferai pas. Mais j’ai envie de les faire. Cela ne serait pas une réflexion longue. Mais je peux les jouer et les gens en ont envie aussi. »
Sur sa fin de contrat avec Paris
« Ce n’est pas l’actualité de l’Équipe de France Il faut venir au campus (le lieu d’entraînement parisien) et j’y répondrai… si je dois venir. Mon pays avant tout. En tout cas, cela ne pèse pas sur moi quand je suis sur le terrain. Je ne pense qu’à mon football. »
Son impact différent en Bleu ou au PSG
« Je suis un joueur différent dans les deux équipes. Au PSG, le coach veut toujours jouer dans le camp adverse. En bleu, on s’adapte à nos adversaires. Et tous les matchs ne se ressemblent pas. Cela me permet d’élargir ma palette. Ici, par exemple, j’ai une liberté globale côté gauche. Avec le coach Enrique, j’ai des consignes différentes. Je m’adapte à ces deux schémas. J’ai tout intérêt à écouter les deux coachs. »
Sur sa relation avec Luis Enrique
« Il a beaucoup à m’apporter et à m’apprendre. Je lui ai dit dès le premier jour de mon retour, quand je suis sorti du loft, qu’il aurait aucun problème avec moi. Je n’ai eu aussi aucun problème avec Pochettino et Tuchel qui me « parlaient mal ». De toute façon, je n’ai pas besoin que le coach dise tous les jours que je suis le meilleur du monde pour être plus fort. »
Sur Warren Zaïre-Emery
« Il est fascinant. Il est déjà très mature et joue avec beaucoup de personnalité. Il fait gagner des mètres à son équipe et est très fort dans l’impact. L’objectif, c’est de l’accompagner. Même s’il va faire des erreurs, il va apprendre très vite. Il a l’âge de mon petit frère. Je ne suis pas vieux mais ça vieillit (!). Qu’il reste lui-même et nous, on est là pour le protéger. ».
Sur le Ballon d’or
« Le classement est ce qu’il est. Messi le mérite. À partir du moment où il avait gagné la Coupe du monde, c’était réglé. Le 18 décembre au soir je savais qu’il avait gagné le Ballon d’Or. Tout le monde le savait. »
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