Le FC Barcelone a damé le pion de son rival Puma et renouvelé son partenariat lucratif avec Nike. Après une joute au tribunal, le club de football catalan et le géant américain du sport ont finalement prolongé leur entente avec un sponsoring longue durée.
Pas question de laisser échapper le Barça. En pleine tempête, Nike a sorti les gros moyens pour prolonger de dix ans son contrat avec le FC Barcelone et éviter que son rival Puma ne s'empare du maillot blaugrana des anciens coéquipiers de Lionel Messi .
Selon la presse espagnole, le partenariat entre le club catalan et la marque à la virgule devrait apporter au premier jusqu'à 1,7 milliard d'euros d'ici à 2038. Dans le détail, le Barça devrait toucher 158 millions d'euros à la signature, puis quelque 127 millions par saison, précise le « Mundo Deportivo ».
L'un des plus gros « deal » du genre
« Barcelone et Nike, deux marques de premier plan dans l'industrie du sport, sont heureux d'annoncer un nouveau départ avec un accord de partenariat pluriannuel, effectif à partir de cette saison », a écrit le Barça dans un communiqué.
Si ce type de contrat est en général entouré de secrets, ces montants feraient de ce « deal » l'un des plus gros du genre, du même ordre de grandeur que l'association entre le Real de Madrid et Adidas.
Nike fabrique le maillot et les autres tenues du club depuis 1998. Alors que l'allemand Puma aurait bien accroché le Barça à son tableau de chasse - il vient de convaincre Manchester City -, la direction du club espagnol avait tenté de mettre fin au précédent contrat avec Nike au début de l'année. Mais la justice s'était placée en travers de son chemin.
Les difficultés financières du FC Barcelone
A vrai dire, les deux entités ont connu des jours meilleurs. Nike est plongé dans une crise depuis plusieurs mois , l'essoufflement des ventes ayant même conduit à un changement de patron. Eliott Hill, un vétéran du groupe, a été chargé d'éteindre l'incendie. La prolongation du jour doit faire partie de son plan de sauvetage.
De son côté, le FC Barcelone doit faire faire à de sérieuses et durables difficultés financières. Aux abois, le club ne peut plus lutter sur le marché des transferts face aux autres grands noms du football européen, même si l'éclosion de Lamine Yamal lui donne du baume au coeur. L'institution a même été contrainte de céder en 2022 un quart de ses droits TV pour les vingt-cinq prochaines années au fonds d'investissement américain Sixth Street.
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