Après des jours de bombardements de l’enclave palestinienne et des centaines de morts, parmi lesquels de nombreux civils, l’armée israélienne a lancé une nouvelle offensive terrestre le 18 mai. “Où cela s’arrêtera-t-il ?” tonne dans un éditorial le journal israélien de gauche “Ha’Aretz”, pour qui il y va aussi de l’avenir de l’État hébreu.
L’armée israélienne a annoncé officiellement le lancement de l’opération Chariots de Gédéon, mais les habitants de la bande de Gaza n’ont pas eu besoin de communiqué pour se rendre compte que l’offensive avait commencé. Dès dimanche matin, les services de secours faisaient état de 125 morts. D’après les témoignages, les bombardements ne visent pas seulement les “dépôts d’armes” et les “sites de lancement”, mais aussi des quartiers résidentiels extrêmement peuplés, des habitations, et même des tentes où sont réfugiés des civils déplacés.
Le nombre de victimes gazaouies a explosé depuis la semaine dernière. De 20 à 50 personnes ont été tuées entre le dimanche 11 et le mardi 13 mai, au moins 70 le mercredi 14 mai, au moins 120 le jeudi 15 mai, et plus d’une centaine par jour durant le week-end. D’après le ministère de la Santé gazaoui, il s’agit essentiellement de civils, dont des femmes et des enfants.
Nous ne pouvons plus tolérer ce qu’Israël fait subir à Gaza. “Tout le monde s’est habitué à ce que l’on puisse tuer des centaines de (...) La suite est réservée aux abonnés…
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