Nations Unies

« J’ai mis fin aux guerres au lieu des Nations unies », dit Trump devant l’ONU

Auteur: François-Alexis Favreau Source: Radio Canada
Septembre 23, 2025 at 11:44
Le président américain Donald Trump s'exprime lors de l'Assemblée générale des Nations unies, le 23 septembre 2025 à New York.  Photo : Getty Images / Michael M. Santiago
Le président américain Donald Trump s'exprime lors de l'Assemblée générale des Nations unies, le 23 septembre 2025 à New York. Photo : Getty Images / Michael M. Santiago

Devant l’hémicycle des Nations unies, le président américain Donald Trump a critiqué l'institution, affirmant avoir mis fin à des guerres pendant que l'ONU avait les bras croisés.

Le président américain est venu exposer sa vision du monde lors de son discours devant l'Assemblée générale des Nations unies, sa première apparition à cette tribune depuis 2020. Il a abordé un large éventail de sujets, de l'âge d'or des États-Unis sous sa gouverne, aux guerres, au désastre de l'immigration incontrôlée, et au canular des changements climatiques.

Donald Trump a reproché à l'ONU de ne pas l'avoir aidé dans ses diverses entreprises de paix. J'ai mis fin aux guerres au lieu des Nations unies, a-t-il lancé.

J’ai arrêté sept guerres et je n’ai jamais reçu un coup de fil, s'est moqué Donald Trump. Tout ce que j'ai eu des Nations unies, c'est un escalier mécanique brisé et un télésouffleur défectueux, a ironisé le président, sous les rires de l'audience, en référence à des problèmes techniques avant son intervention au micro.

Donald Trump a aussi vanté l’âge d’or des États-Unis grâce à ses accomplissements depuis son retour à la Maison-Blanche. Les marchés boursiers performent comme jamais, a-t-il déclaré, et son administration a réduit l'inflation et le coût de la vie.

Le dirigeant a aussi affirmé avoir complètement mis fin à l'immigration illégale durant les quatre derniers mois. Nous avons coupé court à l’afflux d’alien [migrants], a-t-il affirmé. Ce sont des criminels, des trafiquants de drogue et des personnes tout droit sorties des institutions de soins psychologiques.

C'est un acte humanitaire, a-t-il dit, soulignant qu'il épargnait les migrants d'une longue marche et les protégeait de s'exposer à des dangers, comme des viols.

Inversement, en offrant de l'aide humanitaire, les pays européens se rendent complices de l'immigration illégale, a-t-il ajouté. Vos pays s’en vont en enfer, a pesté le président.

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