Le Pakistan “ne laissera pas ses frères du Cachemire seuls dans leur lutte contre l’occupant indien”. Devant un parterre de membres de la diaspora pakistanaise, réunis le mois dernier à Islamabad, Asim Munir se laissait aller à une série de déclarations offensives. La région, disputée entre l’Inde, le Pakistan et la Chine depuis la partition du Raj britannique en 1947, a même été décrite comme la “veine jugulaire” du pays par le général quatre étoiles.
Rien de bien surprenant, note The Daily Telegraph :
“Les déclarations au sujet de l’importance du Cachemire forment un pan central du nationalisme pakistanais.”
Seulement, cette fois, les mots prononcés par celui que le quotidien londonien décrit comme “l’homme le plus puissant” du Pakistan “ont pris un tout autre sens”. Six jours plus tard, le 22 avril, une fusillade perpétrée au Cachemire indien, près de la ville de Srinagar, coûtait la vie à 26 personnes, en majorité des touristes indiens.
“Dans la foulée, le discours d’Asim Munir a été brandi en Inde comme une preuve qu’Islamabad était derrière l’attenat”, explique The Daily Telegraph. Si le Pakistan a nié toute implication dans cette attaque, les deux pays, dotés de l’arme nucléaire, sont engagés depuis dans une violente escalade, marquée par des bombardements réciproques initiés
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