Des milliers de déplacés ont quitté les camps situés dans la périphérie de Goma, dans l'est de la RD Congo, après un ultimatum lancé en début de semaine par le M23. Face à la crise humanitaire et à la progression des combats, le ministre congolais de la Santé a annoncé jeudi l'ouverture d'un corridor humanitaire. Dans le même temps, la Belgique appelle à des sanctions européennes contre le Rwanda, accusé de soutenir le M23.
Les camps de déplacés continuent à se vider. Des milliers de personnes installées en périphérie de Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo, ont été contraints de quitter leurs camps, le M23 ("Mouvement du 23 mars") ayant adressé lundi un ultimatum de 72 heures pour quitter les lieux.
Le groupe armé leur a sommé de regagner leurs villages d'origine, qu'ils avaient fui pour échapper aux combats dans le Sud-Kivu. Selon l’ONU, près de 700 000 personnes vivaient dans ces camps, créés depuis la résurgence du M23 il y a trois ans.
"Seule la famine nous attend"
À l'ouest de Goma, le camp de déplacés de Bulengo est méconnaissable. "Ce camp, qui s'étendait à perte de vue, est désormais presque vidé", rapporte Aurélie Bazara-Kibangula, correspondante de France 24 en RD Congo.
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