Tunisie

Politique. En Tunisie, un procès pour “liquider” l’opposition

Auteur: admin Source: Le Courier International
Mars 13, 2025 at 13:54
PHOTO: FETHI BELAID/AFP
PHOTO: FETHI BELAID/AFP

Le procès des prétendus comploteurs contre l’État s’est ouvert en Tunisie. La liste des accusés est longue, allant d’anciens ministres à l’intellectuel français Bernard-Henri Lévy. Le dossier semble davantage basé sur des conjectures que sur des faits avérés.


Dénoncé comme “injuste” et “politique”, le procès d’une quarantaine d’opposants accusés d’avoir conspiré contre l’État tunisien s’est ouvert le 4 mars à Tunis, rapporte le site d’information panarabe Middle East Eye. Le régime et son puissant ministère public accusent ces personnalités d’avoir cherché à renverser le président Kaïs Saïed “par la force avec l’aide d’États étrangers”. Plusieurs se voient reprocher des contacts “suspects” avec des représentations diplomatiques. En Tunisie, ces crimes sont passibles de la peine capitale.

Un des accusés n’est autre que le philosophe français Bernard-Henri Lévy, qui se voit reprocher d’avoir eu des contacts fréquents avec l’un des coaccusés, l’homme d’affaires Kamel Eltaief. Dans ce dossier, BHL est présenté comme le “parrain des coups d’État dans le monde”.

BHL parmi les accusés

Khayam Turki, président d’un think tank et brièvement ministre en 2011 ; Abdelhamid Jelassi, ancien haut dirigeant du parti islamiste Ennahda ; ou encore Ghazi Chaouachi, ancien ministre et ex-secrétaire général du parti centriste Al-Tayar, sont notamment jugés dans cette affaire montée pour “étouffer dans l’œuf toute opposition politique”, commente Middle East Eye. Les mis en cause cherchaient “par des moyens (...) La suite est réservée aux abonnés…

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