Le président Trump et son chef de la diplomatie ont menacé, vendredi 18 avril, de renoncer à la recherche de la paix en Ukraine, au lendemain des pourparlers inédits avec les Européens et les Ukrainiens, à Paris.
Ukraine
Le président Trump et son chef de la diplomatie ont menacé, vendredi 18 avril, de renoncer à la recherche de la paix en Ukraine, au lendemain des pourparlers inédits avec les Européens et les Ukrainiens, à Paris.
Dimanche 13 avril, la ville de Soumy a subi l’une des attaques russes les plus meurtrières de ces derniers mois. Loin de condamner Moscou, le président américain, Donald Trump, a notamment évoqué une “erreur” de la Russie. En Ukraine, l’indignation est palpable.
L’envoyé américain pour l’Ukraine, l’ex-général Keith Kellogg, a suggéré une partition de l’Ukraine sur le modèle “de Berlin après la Seconde Guerre mondiale” pour mettre fin au conflit avec la Russie, révèle “The Times”. En déplacement en Russie, Steve Witkoff, l’émissaire de Donald Trump aurait de son côté proposé de donner “la propriété” de quatre régions ukrainiennes à Moscou.
La Chine a dénoncé mercredi des accusations "sans fondement" de Kiev selon lesquelles de nombreux ressortissants chinois combattent au sein de l'armée russe en Ukraine. Une réaction qui intervient au lendemain de l'annonce, par le président ukrainien Volodymyr Zelensky, de la capture de deux d'entre eux.
Deux soldats chinois combattant pour la Russie ont été arrêtés en Ukraine, a annoncé mardi sur ses réseaux sociaux le président ukrainien Volodymyr Zelensky, accompagnant son message d'une vidéo de l'un des deux soldats. Le chef de l'État a réclamé des explications à Pékin, et une "réaction" des Occidentaux, notamment des États-Unis.
Le président américain a pour la première fois exprimé de la frustration vis-à-vis de Vladimir Poutine alors que les négociations de paix progressent peu.
Près de 30 pays alliés de l’Ukraine se sont réunis, ce jeudi à Paris, pour un sommet destiné à « finaliser » les « garanties de sécurité » à Kiev en cas d’accord de paix, à l’initiative d’Emmanuel Macron.
Selon des experts allemands, la résolution du conflit en Ukraine «ne conduira pas à la paix» et la guerre avec la Russie pourrait commencer dès 2029. La preuve en serait la croissance des effectifs de l'armée russe, ainsi que la présence de structures militaires à la frontière occidentale de la Russie.
Au lendemain d’un appel très attendu entre les présidents russe et américain, le rapprochement entre Moscou et Washington est perçu positivement par la presse russe autorisée, car il replace le pays au centre du jeu diplomatique mondial
Le président russe et son homologue américain sont convenus mardi d’un cessez-le-feu de trente jours en Ukraine concernant uniquement les infrastructures énergétiques. Pour la presse européenne, cette trêve limitée permet à Trump de “sauver la face”, mais montre surtout que Poutine continue d’imposer “son tempo et ses conditions”.
Le président russe a tenu jeudi une conférence de presse au Kremlin lors de laquelle il a évoqué la proposition de trêve de 30 jours formulée en début de semaine par les États-Unis. Il s’est dit « pour » mais a prévenu qu’il restait des « questions importantes » à régler.
Rien ne s’est joué à Djeddah, laissent entendre avec beaucoup de prudence les officiels russes. Mardi 11 mars, l’Ukraine a accepté la proposition américaine d’un cessez-le-feu de trente jours avec la Russie, à l’issue d’une rencontre en Arabie saoudite. Tandis que le Kremlin temporise, les va-t-en guerre dénoncent une énième duperie de l’Occident.
Les diplomates américains et ukrainiens se sont mis d'accord sur un cessez-le-feu de trente jours dans la guerre entre Kiev et Moscou. La balle est dans le camp du Kremlin. Parallèlement, les chefs d'Etat-major d'une trentaine de pays occidentaux se sont réunis à Paris, sans représentant des Etats-Unis.
L’Ukraine a accepté, mardi, une proposition américaine d’une trêve de trente jours avec la Russie, ce qui a incité Washington à accepter de reprendre son assistance militaire à Kiev.
Alors que Donald Trump a tourné le dos à l’Ukraine, suspendant l’aide militaire américaine à Kiev, l’armée russe grignote du terrain. La tête de pont ukrainienne dans la région russe de Koursk semble aujourd’hui menacée.