Le plan est contesté à la fois par l'extrême droite au sein du gouvernement que par les familles des otages.
Moyen Orient
Le plan est contesté à la fois par l'extrême droite au sein du gouvernement que par les familles des otages.
Un organisme international de surveillance de la faim soutenu par l'ONU a affirmé mardi que le "pire scénario de famine est en cours à Gaza", où Israël a autorisé l'entrée de nouveaux camions d'aide humanitaire jugés à ce stade trop peu nombreux par les agences internationales.
Sous la pression de la communauté internationale, l’État hébreu a annoncé dimanche avoir livré aux Gazaouis sept lots d’aide contenant de la farine, du sucre et des conserves. Israël a aussi précisé qu’il allait mettre en place des couloirs humanitaires pour assurer le passage sécurisé des convois de l’ONU. Tsahal met aussi en place une “pause tactique” dans ses opérations militaires dans certaines zones de la bande de Gaza.
Alors que Gaza, ravagée par 21 mois de guerre, est menacée de famine, un porte-parole de Downing Street a annoncé samedi que le Royaume-Uni se préparait à larguer de l'aide humanitaire à la population de Gaza qui en a "désespérément besoin". La veille, Paris, Berlin et Londres ont exhorté Israël à "lever immédiatement les restrictions sur l'acheminement de l'aide".
La France va reconnaître l'État de Palestine, a annoncé, jeudi, le président Emmanuel Macron sur ses réseaux sociaux. Il a déclaré qu'il en ferait l'"annonce solennelle" en septembre lors de l'Assemblée générale des Nations unies. Au moins 142 pays ont déjà reconnu un État palestinien. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a regretté une décision qui "récompense la terreur", tandis que le Hamas salue une "étape positive".
Alors que 25 pays, dont la France, appellent à la fin immédiate de la guerre dans la bande de Gaza, l'armée israélienne a lancé lundi une offensive terrestre dans le centre de la petite enclave palestinienne. Selon le Bureau des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha), entre 50 000 et 80 000 personnes se trouvaient lundi dans le secteur.
Après les bombardements récents de l’État hébreu sur Damas, la presse progouvernementale turque craint une forme de partition de la Syrie et s’inquiète des aventures guerrières répétées d’Israël dans la région.
Jérusalem (AFP) – Des discussions indirectes difficiles entre Israël et le Hamas sur un cessez-le-feu sont entrées lundi dans leur deuxième semaine, le président américain Donald Trump exprimant l'espoir d'un accord proche sur une trêve à Gaza meurtrie par de nouveaux bombardements israéliens.
Le président américain reçoit, ce lundi 7 juillet, le Premier ministre israélien afin de trouver une voie vers la fin de la guerre dans l’enclave palestinienne, où l’ONU a mis en garde la semaine dernière contre un «effondrement total des opérations humanitaires».
Yasser Abou Shebab, chef d’une milice accusée de piller des camions d’aide humanitaire dans le territoire palestinien, a affirmé dimanche dans un entretien diffusé par une radio israélienne pouvoir se déplacer « librement » dans les zones sous contrôle de l’armée israélienne, avec laquelle il dit communiquer.
Une délégation israélienne se rendra dimanche au Qatar pour des pourparlers indirects en vue d’un accord de trêve et de libération d’otages à Gaza, a annoncé, samedi soir, le premier ministre de l’Etat hébreu, tout en qualifiant d’« inacceptables » les modifications apportées par le Hamas à la dernière proposition qatarie.
Le Hamas a annoncé vendredi avoir répondu positivement à une nouvelle proposition de cessez-le-feu de 60 jours à Gaza et qu’il était prêt à entamer “immédiatement” des négociations sur sa mise en œuvre.
Dans le même temps, le président américain a fait pression sur le mouvement islamiste palestinien Hamas pour qu’il accepte une «ultime proposition» de cessez-le-feu.
L’Iran a menacé dimanche de s’en prendre aux bases militaires des États-Unis au Moyen-Orient en représailles à l’attaque américaine sans précédent contre les sites nucléaires iraniens. La presse internationale juge toutefois qu’un conflit élargi n’est pas dans l’intérêt de la République islamique, car il pourrait menacer sa survie.
En pleines négociations avec Israël pour une nouvelle trêve, le groupe terroriste a publié ces derniers jours trois vidéos d’otages israéliens en vie, mettant ainsi la pression sur le gouvernement de Benyamin Netanyahou.