Le prince Andrew, du «golden boy» royal à la chute d’un duc

Par Arnaud De La Grange, correspondant à Londres

La chute du prince Andrew a été longue et pénible, mais le coup de grâce a été tiré. Après des années marquées par de troubles allégations, allant d’agressions sexuelles à des relations d’amitié avec un pédophile trafiquant d’êtres humains, en passant par des rencontres avec des espions chinois, Andrew s’est finalement résolu à s’effacer. Le duc d’York renonce «volontairement» à son titre, ainsi qu’à ses distinctions, dont l’Ordre de la Jarretière. Il fallait protéger la Monarchie et ne pas compromettre ses projets de modernisation. Même si de nouvelles révélations devaient se faire jour, la Couronne sera désormais protégée par un fossé coupe-feu.

Cette décision est le troisième acte d’une mise à distance, En 2019, en plein incendie de l’affaire Epstein, Buckingham avait annoncé que le duc d’York mettait fin à «tous ses engagements publics», un épisode inédit dans l’histoire de la monarchie britannique. Le prince reconnaissait que l’association de son nom avec celui de Jeffrey Epstein, millionnaire…