“Coulée”, se gargarisait le tabloïd The Sun, samedi 6 septembre, au lendemain de la démission d’Angela Rayner. La vice-Première ministre travailliste, figure de l’aile gauche de son parti, a été emportée par des petits arrangements fiscaux jugés incompatibles, par un déontologue de Downing Street, avec ses fonctions.
Responsable des questions de logement, la numéro deux du gouvernement britannique a ainsi évité le paiement de 40 000 livres de “stamp duty” (l’équivalent des droits de mutation) sur l’achat d’une maison à 800 000 livres (920 000 euros) à Hove, une ville cossue collée à la station balnéaire de Brighton. “Elle s’est contentée du taux en vigueur pour les résidences principales, sans verser le supplément dévolu aux résidences secondaires”, explique The Daily Telegraph, quotidien conservateur à l’origine des révélations.
Accusations d’hypocrisie
Or, développe l’Evening Standard, la syndicaliste de 45 ans a conservé des “liens avec sa maison d’Ashton-under-Lyne”, près de Manchester, en raison d’un arrangement singulier décidé avec son ex-mari après leur divorce, en 2023, afin que leurs enfants continuent de vivre dans le logement. En dépit du retrait de son nom de l’acte de propriété en début d’année, Angela Rayner a reconnu une “erreur” avant de quitter ses fonctions go...() Cet article est réservé aux abonnés.
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