Tout le monde est prévenu : Aya Nakamura sait qui elle est et fait ce qu'elle veut - tant pis pour Djadja et les « rageux ». L'artiste française la plus connue dans le monde sort son cinquième album, Destinée.
« Je veux que du love et de l'affection. Même quand c'est ma faute, je dis que c'est pas ma faute. » Tout le monde est prévenu : Aya Nakamura est une « femme alpha », une 10/10 autoproclamée qui sait qui elle est et fait ce qu'elle veut - tant pis pour « Djadja » et les « rageux ». Bienvenue chez Aya Coco Danioko, l'artiste de 30 ans qui porte haut le micro de la France dans le monde.
Aya, c'est la « queen », une croqueuse de mots, une disqueuse de diamant, une hit machine qui boxe d'office avec les plus grandes. Elle sort son cinquième album, « Destinée », et fin mai, elle remplira trois soirs de suite le Stade de France. Y'a pas moyen de trouver une place. Avant elle, seules Rihanna, Céline Dion, Beyoncé, Lady Gaga, Madonna et Tina Turner y étaient parvenues. De quoi placer la gamine d'Aulnay.
Bla, bla, bla
La kiffance n'est pas venue toute seule. Née au Mali d'une lignée de griots avant de débarquer dans le 93, Aya chantait sous la douche et jouait à la Star Academy. Elle piaffait et regardait la télé aussi - on doit son Nakamura à la série « Heroes ». Sa carrière a vite décollé pour stationner en orbite. Bla, bla, bla, elle gère son business et ses millions de followers en famille. « Je ne vois pas à quoi ça sert, un manager, à part sucer mon sang. »
Même Dracula ne pourra oublier la cérémonie des JO, quand elle fit le show tout d'or vêtue, sur un pont pas d'Avignon, avec la Garde républicaine. Circulez, y'a R à voir, la plus belle des médailles, c'est pour elle.
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