A New York, l'élection du prochain maire divise la communauté juive. Le succès du candidat démocrate pendant la campagne, Zohran Mamdani, un socialiste musulman de 34 ans, a suscité une levée de boucliers inédite. « Je crains de vivre dans une ville et dans un pays où la rhétorique antisioniste est normalisée et contagieuse », a confié Angela Buchdahl, l'une des principales figures du judaïsme réformé, devant sa congrégation samedi. « Le candidat à la mairie Zohran Mamdani a contribué à la banalisation de certaines des formes les plus odieuses d'antisémitisme », a-t-elle condamné, sans pour autant appeler à voter pour l'un de ses opposants.
L'élection de Zohran Mamdani « mettrait en danger les juifs et encouragerait les totalitaires partout dans le monde », accuse même l'écrivain français Bernard-Henri Lévy dans une tribune publiée par le « Wall Street Journal », qui y voit un « tremblement de terre dans l'histoire du judaïsme ». Zohran Mamdani se refuse à condamner le slogan de « mondialiser l'intifada ». Il accuse Benyamin Netanyahou de crimes de guerre et qualifie la guerre à Gaza de « génocide ». Il a promis, s'il était élu, de faire arrêter le Premier ministre israélien par la police de New York.
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