Ukraine
Rien ne s’est joué à Djeddah, laissent entendre avec beaucoup de prudence les officiels russes. Mardi 11 mars, l’Ukraine a accepté la proposition américaine d’un cessez-le-feu de trente jours avec la Russie, à l’issue d’une rencontre en Arabie saoudite. Tandis que le Kremlin temporise, les va-t-en guerre dénoncent une énième duperie de l’Occident.
Les diplomates américains et ukrainiens se sont mis d'accord sur un cessez-le-feu de trente jours dans la guerre entre Kiev et Moscou. La balle est dans le camp du Kremlin. Parallèlement, les chefs d'Etat-major d'une trentaine de pays occidentaux se sont réunis à Paris, sans représentant des Etats-Unis.
L’Ukraine a accepté, mardi, une proposition américaine d’une trêve de trente jours avec la Russie, ce qui a incité Washington à accepter de reprendre son assistance militaire à Kiev.
Alors que Donald Trump a tourné le dos à l’Ukraine, suspendant l’aide militaire américaine à Kiev, l’armée russe grignote du terrain. La tête de pont ukrainienne dans la région russe de Koursk semble aujourd’hui menacée.
Au moins 14 personnes sont mortes en Ukraine samedi dans des raids russes. Moscou revendique par ailleurs des avancées dans sa région de Koursk.
Le président américain a décidé d’interrompre le partage de renseignement avec l’Ukraine. Pour certains experts, cette décision de Donald Trump pourrait être encore plus lourde de conséquences pour Kiev que l’arrêt de la livraison de matériel militaire.
Le président américain a ordonné une pause dans l’aide militaire des États-Unis à l’Ukraine après l’altercation vendredi avec son homologue ukrainien, a indiqué lundi soir un responsable de la Maison-Blanche. Pour la presse américaine, cette décision met Volodymyr Zelensky au pied du mur.
Si Pékin est officiellement resté silencieux, samedi 1er mars, la presse liée au régime s’est gargarisée de la position inconfortable des alliés de Washington, coupable de s’en être remis à la première puissance mondiale pour leur sécurité.
Le président ukrainien se déplace à la Maison-Blanche ce vendredi 28 février pour convaincre Donald Trump de poursuivre son soutien à l’Ukraine, à l’heure où Washington se rapproche dangereusement de Moscou.
Une fois de plus, Moscou a rappelé que l’annexion des régions ukrainiennes de Donetsk, Louhansk, Zaporijjia et Kherson, ainsi que de la Crimée était « non négociable » pour entamer des discussions sur un éventuel cessez-le-feu.
It was not clear if Volodymyr Zelensky, Ukraine’s leader, was serious or if he was just reacting to attacks against him from Washington and Moscow.
Il avait récemment été qualifié de "dictateur" par Donald Trump, qui lui reprochait l'absence d'élections depuis le début de l'invasion russe.
Le Premier ministre britannique Keir Starmer se rendra lui aussi à Washington.