La Russie a revendiqué mercredi la prise de deux localités dans l'est de l'Ukraine, dans un secteur stratégique où Moscou a effectué ces derniers jours de rapides avancées laissant augurer une percée d'ampleur.
Ukraine
La Russie a revendiqué mercredi la prise de deux localités dans l'est de l'Ukraine, dans un secteur stratégique où Moscou a effectué ces derniers jours de rapides avancées laissant augurer une percée d'ampleur.
Le président américain a multiplié les déclarations ce lundi lors d’une conférence de presse. L’occasion pour lui d’éclaircir ses attentes sur le sommet de vendredi 15 août.
Moscou écarte toutefois pour l’heure un sommet à trois avec le dirigeant ukrainien Volodymyr Zelensky.
Au lendemain du déplacement de l'émissaire américain Steve Witkoff à Moscou, Volodymyr Zelensky a réaffirmé, jeudi, son souhait d’un entretien en tête-à-tête avec Vladimir Poutine. Pour le président ukrainien, cette rencontre est une "priorité très claire" dans la perspective de résoudre le conflit entre la Russie et l'Ukraine.
L'émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, a été reçu au Kremlin mercredi par le président russe, Vladimir Poutine, pendant "près de trois heures", selon l'agence Tass. Le Kremlin a estimé que cet entretien a été "utile et constructif", à deux jours de l'ultimatum posé par le président américain pour mettre fin à la guerre en Ukraine.
Après avoir de nouveau massivement bombardé Kiev dans la nuit de mercredi à jeudi 31 juillet, l’armée russe revendique la prise de Tchassiv Yar et un “assaut final” sur Pokrovsk, dans le Donbass. Pendant ce temps, à Moscou, le dernier ultimatum de Donald Trump fait monter la température.
Une attaque de missiles et de drones russes sur Kiev a fait au moins six morts et des dizaines de blessés jeudi à l'aube. Sur le front est, l'armée russe a affirmé avoir conquis la ville de Tchassiv Iar, dans la région de Donetsk. Une information immédiatement démentie par l'armée ukrainienne.
Pavlohrad (Ukraine) (AFP) – Dans le ciel d'encre, un bruit rauque de mobylette. Puis les détonations assourdissantes, les flashs qui éclairent les tournesols, l'odeur de la poudre, les cris des hommes: c'est une traque de drones russes dans le centre de l'Ukraine.
Le ministre hongrois des Affaires étrangères et du Commerce Péter Szijjártó invite les Européens à conclure un accord commercial avec les Etats-Unis et juge que la coopération économique avec la Chine est essentielle.
DÉCRYPTAGE - Le président américain a prévenu que si aucun accord pour mettre fin à la guerre en Ukraine n’était trouvé «d’ici 50 jours» entre Moscou et Kiev, il mettrait en place «des droits de douane secondaires».
Donald Trump a menacé lundi d'appliquer des "droits de douane très sévères" contre les alliés de la Russie en cas d'absence d'accord sur la guerre en Ukraine "d'ici 50 jours".
L’envoyé spécial américain entame une visite d’une semaine à Kiev alors que Donald Trump a finalement promis de nouvelles livraisons de systèmes antiaériens Patriot à l’Ukraine.
L'armée russe a annoncé, vendredi, avoir abattu 155 drones ukrainiens dans la nuit, dont une cinquantaine dans la seule région de Koursk, frontalière de l'Ukraine. Cette attaque a causé la mort d'au moins une personne dans la région de Lipetsk, dans l'ouest de la Russie, a annoncé le gouverneur local.
Les attaques nocturnes de drones et de missiles russes continuent à s’intensifier, sans que les lignes de front ne soient bouleversées. Donald Trump, de son côté, relance finalement la livraison d’armes antiaériennes à l’Ukraine.
Alors que l’Ukraine a subi l’attaque russe la plus massive depuis le début de la guerre, Washington continue de souffler le chaud et le froid. Le président américain, Donald Trump, a en effet annoncé la reprise de ses livraisons d’armes, et Kiev ne sait plus à quel saint se vouer.