Ukraine
Le président ukrainien souhaite maintenir la pression sur la Russie, alors que Donald Trump appelle à la désescalade. Vendredi, le président américain n'avait pas donné suite à sa demande de lui fournir les missiles de croisière.
Après un échange téléphonique avec son homologue russe Vladimir Poutine, le président américain Donald Trump a annoncé jeudi qu'ils se rencontreraient en Hongrie "pour voir si nous pouvons mettre fin à la guerre" en Ukraine, sans toutefois donner de date précise.
DÉCRYPTAGE - Le président américain reçoit Volodymyr Zelensky à la Maison-Blanche, deux mois après l’échec des pourparlers en Alaska avec Vladimir Poutine.
Des pays de l'Otan se sont engagés à acheter des armes aux Etats-Unis et à les livrer à Kiev. Mais cette aide ne suffit pas à compenser le retrait total de Washington, qui refuse d'aider directement le pays.
Depuis plusieurs mois déjà, les États-Unis fournissent à l’Ukraine des renseignements précis sur les installations énergétiques à bombarder en Russie. Un soutien qui tranche avec l’attitude passée de Donald Trump à l’égard de Vladimir Poutine. Officiellement, Washington veut pousser Moscou à négocier. Mais ce n’est probablement pas la seule motivation du président américain.
Donald Trump a fustigé un pays incapable de gagner rapidement sa guerre en Ukraine comme toute « vraie puissance militaire » qui se respecte. Moscou entend bien lui prouver le contraire.
Si Moscou intensifie ses attaques contre les réseaux gaziers et les centrales électriques ukrainiennes avant l'arrivée de l'hiver, Kiev riposte en accélérant le rythme des frappes sur les installations pétrolières russes. Objectif : enrayer la machine de guerre et déstabiliser l'économie russe.
Face aux critiques de l’opposition, qui accuse le gouvernement Zelensky de restreindre ses marges d’action, et après la crise politique de juillet, qui a révélé le manque d’indépendance du Parlement, les débats parlementaires seront à nouveau diffusés en direct.
Varsovie et ses alliés dénoncent mercredi 10 septembre une «provocation» russe après l’intrusion d’une vingtaine de drones dans l’espace aérien polonais lors d’une attaque contre l’Ukraine. Une première pour un membre de l’Otan depuis le début du conflit.
Limogé en 2024 puis envoyé à Londres en tant qu’ambassadeur, l’ancien commandant de l’armée ukrainienne est pressenti comme un possible successeur du président. Mais ira-t-il jusqu’au bout ? Une enquête du quotidien britannique “The Guardian”.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, l'armée russe a procédé à de nouvelles frappes visant la capitale ukrainienne mais aussi d'autres régions du pays, au risque de compromettre le processus de paix.
Dans “Novaïa Gazeta Europe”, le journaliste Dmitri Dournev décrit un Donbass où la vie civile s’efface à mesure que les troupes russes avancent, appuyées par des assauts de drones constants. Gares fermées, villes vidées, fortifications dressées : le Donbass revendiqué par Vladimir Poutine, et pour l’heure encore sous contrôle ukrainien, devient un champ de bataille permanent.