Pendant que les regards des Européens se braquent sur la rivalité entre les États-Unis et la Chine, les Émirats, eux, avancent à grande vitesse, presque sans bruit, pour se tailler une place de choix dans les nouvelles technologies.
Par Emma Confrère, envoyée spéciale à Dubaï
Les voitures glissent au pied des gratte-ciels tandis que le visage souriant de Cristiano Ronaldo, partenaire de Binance, s’affiche en taille XXL sur les panneaux publicitaires. Les couleurs jaune et noir, emblèmes de la première plateforme de cryptomonnaies au monde, tapissent le quartier de City Walk, à Dubaï, à l’occasion de la Binance Blockchain Week, qui s’est tenue cette semaine, les 3 et 4 décembre. Fondateurs de start-up, investisseurs et développeurs venus d’Asie, d’Europe ou d’Afrique, badges au cou, se retrouvent lors de cette grand-messe annuelle de l’entreprise.
«Dubaï est un endroit très particulier, c’est pour cela que nous avons choisi d’organiser la Binance Blockchain Week ici. La ville déborde d’énergie, elle est extrêmement agile, toujours en train d’innover et de se réinventer», lance Richard Teng, co-PDG de l’entreprise, lors de son discours d’ouverture. Arrivé il y a une dizaine d’années aux Émirats arabes unis alors qu’il contribuait à faire émerger le centre international financier «Abu Dhabi Global Markets», il affirme retrouver aujourd’hui «la même énergie dans le secteur des actifs numériques».