Selon Kiev et Washington, la Russie se prépare à une contre-offensive de grande ampleur dans la région de Koursk, en partie sous contrôle ukrainien depuis une attaque surprise menée début août. Vladimir Poutine entend ainsi arriver en position de force à la table des négociations avant l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche.
L'élection de Donald Trump suscite de vives inquiétudes en Europe, notamment pour la sécurité de l'Ukraine. L'UE va devoir trouver un équilibre entre la préservation de ses relations avec Washington et la défense de ses propres intérêts sécuritaires et économiques, dans un contexte où les populismes européens pourraient se renforcer sous l'influence de la victoire du milliardaire américain.
Donald Trump, à peine élu 47e président des États-Unis, multiplie déjà les appels concernant la guerre en Ukraine. Il aurait même échangé avec le président russe Vladimir Poutine deux jours après le scrutin.
Le ministère russe de la Défense a rapporté ce 27 octobre la libération d’Izmailovka. Cette localité de la République populaire de Donetsk vient s’ajouter à une série d’autres prises annoncée au cours des dix derniers jours. L’offensive dans le Donbass «s’accélère», d’après des propos de Vladimir Poutine rapportés dans la matinée.
La Russie accueille dès mardi le sommet annuel des Brics à Kazan, sur les bords de la Volga. Une vingtaine de dirigeants étrangers sont attendus, notamment les présidents chinois, iranien et turc, ainsi que le Premier ministre indien. Le président russe, Vladimir Poutine, doit également s'entretenir, pour la première fois depuis avril 2022, avec le secrétaire général de l'ONU.