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1 year oldUn peu plus d’un an après avoir organisé la Coupe du monde 2023, le Qatar s’apprête à accueillir une nouvelle compétition de football, la Coupe d’Asie. Un moment de fête mais aussi de solidarité : « Nous avons décidé de donner les revenus générés par les billets vendus pour la Coupe d’Asie au Qatar pour apporter une aide nécessaire en Palestine », a déclaré le président du comité d’organisation, Hamad ben Khalifa Al Thani, sans préciser si l’intégralité de ces revenus, ou une partie seulement, était concernée.
Alors que la guerre entre Israël et le Hamas fait rage depuis l’attaque terroriste du 7 octobre, le président du comité d’organisation de l’épreuve de football, qui se tiendra en janvier en février prochain, a annoncé, lundi, qu’une partie - voire l’intégralité - des bénéfices de la billetterie de la compétition sera reversée aux victimes palestiniennes du conflit.
« Nous nous assurerons que cet effort de responsabilité sociale bénéficie à ceux qui sont le plus affectés, et que le football remplisse son rôle de mécanisme de soutien pour la population pendant ces temps extrêmement difficiles », a ajouté Hamad ben Khalifa Al Thani.
One year ago, Qatar hosted the best @fifaworldcup to date. In a few months, we will host an amazing #AsianCup2023. See you in the stadiums soon! Are you ready to live it again? #hayyaAsia pic.twitter.com/YKvWOqkAGx
— AFC Asian Cup Qatar 2023 (@Qatar2023en) November 20, 2023
En représailles à cette attaque, qui a traumatisé le pays, Israël a juré d’« anéantir » le Hamas et pilonne sans relâche le territoire palestinien, où son armée mène également une offensive terrestre depuis le 27 octobre.
Le Qatar mène une médiation pour la libération des otages
Mais l’ampleur des destructions et le bilan des victimes suscitent les réprobations d’une partie de la communauté internationale. Selon le ministère de la Santé du Hamas, 13 000 personnes, dont plus de 5 500 enfants, ont été tuées dans les bombardements israéliens.
Environ 1,6 million des 2,4 millions d’habitants de la bande de Gaza, d’après l’ONU, ont en outre été déplacés par la guerre dans ce petit territoire surpeuplé soumis depuis le 9 octobre à un « siège complet » par Israël, qui bloque les livraisons de nourriture, d’eau, d’électricité et de médicaments.
Le Qatar mène actuellement une médiation pour tenter d’obtenir la libération des otages du Hamas en échange d’une trêve, et a affirmé dimanche qu’il ne restait que des obstacles « très mineurs » en vue d’un accord, sans fournir de calendrier.
Doha, qui accueille un bureau politique du Hamas et a fourni des millions de dollars d’aide financière à Gaza, était déjà impliqué dans la médiation ayant permis le mois dernier la libération de quatre des otages : une Américaine et sa fille ainsi que deux Israéliennes.
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