Chaque semaine, l'écrivain Philippe Besson égratigne ces célébrités qui ont perdu le sens des limites.
Une bonne polémique devait lui manquer. C'est sans doute pourquoi Noel Gallagher (Oasis) a cru malin de déclarer : « Vendre beaucoup de disques ne veut pas dire que vous êtes bon. Regardez Phil Collins. » Evidemment, en retour, les fans du pilier de Genesis ne l'ont pas raté : « La carrière de Gallagher tient sur quatre accords et un plagiat et il parle ? », « C'est vrai que faire du ersatz de Beatles pour hooligans imbibés, avec Daffy Duck au chant, c'est plus poussé musicalement… », « Oasis, ça existe encore ? J'en buvais quand j'étais petit. » Fallait pas les chercher…
Polémique encore, plus drôle. L'artiste portoricain Bad Bunny a été choisi pour animer la mi-temps du Super Bowl en février prochain. Aussitôt, la galaxie Trump s'est étranglée, le qualifiant de « chanteur démoniaque ». Il faut dire que la star du reggaeton chante en espagnol, est pro-LGBTQI, a soutenu Kamala Harris et dénonce les rafles de migrants. Ça fait beaucoup pour les fachos.
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