Le prince Harry, qui a déclaré publiquement avoir déjà consommé des drogues, a obtenu un visa pour les États-Unis, ce qui interroge une organisation américaine.
Donald Trump ne souhaite pas que le prince Harry soit expulsé des États-Unis. Le président américain a été interrogé samedi par le New York Post au sujet du statut d’immigration de l’héritier de la famille royale britannique, qui habite en Californie avec son épouse américaine Meghan Markle. L’obtention du visa du prince Harry est en effet au cœur d’une bataille judiciaire depuis plusieurs années.
Interrogé sur une possible expulsion du duc de Sussex, Donald Trump a déclaré au journal ne « pas vouloir faire ça », ajoutant une remarque offensante au sujet de son épouse : « Je vais le laisser tranquille. Il a assez de problèmes avec sa femme. Elle est terrible. » D’après lui, « le pauvre Harry se fait mener par le bout du nez. »
La consommation de drogues du prince Harry sur la table
Depuis 2023, The Heritage Foundation (think tank américain), cherche à obtenir des informations sur le questionnaire de demande de visa américain du prince Harry, en particulier ses réponses sur sa consommation de drogues. Le duc de Sussex a en effet assumé dans son livre « Spare », paru en 2023, avoir consommé du cannabis, des psychotropes et de la cocaïne, au Royaume-Uni, au Lesotho et sur le sol américain. Or, il s’agit d’un motif de refus de la demande de visa, selon The Heritage Foundation.
Celle-ci poursuit en justice le département de la Sécurité intérieure américain. Elle cherche à savoir si l’héritier a menti sur son questionnaire ou s’il a eu le droit à un passe-droit. L’affaire, qui est déjà passée devant plusieurs juridictions, doit de nouveau être examinée la semaine prochaine.
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En mars dernier, interrogé sur le même sujet, le président américain avait déclaré que le prince ne devrait pas recevoir de traitement de faveur. « S’il a menti », les autorités « devront prendre les mesures appropriées », avait-il déclaré, selon des propos rapportés par Reuters.
Donald Trump n’en est pas à sa première critique du couple royal britannique - et en particulier de Meghan Markle - qui avait ouvertement apporté son soutien à Joe Biden en 2020, lors de la précédente élection présidentielle américaine. Donald Trump avait alors déclaré ne pas « être un fan » de l’actrice et souhaité « bon courage » au prince Harry.
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