Nétanyahou confirme la mort du leader du Hamas, Mohammed Sinwar, à la suite d’une frappe aérienne

L’information avait déjà fuité dans la presse israélienne il y a deux semaines. Elle a désormais été confirmée par le Premier ministre de l’État hébreu en personne. “Lors d’un discours devant le Parlement, Benyamin Nétanyahou a confirmé ce mercredi 28 mai qu’Israël avait assassiné le chef du Hamas à Gaza, Mohammed Sinwar, lors d’une frappe aérienne dans le sud de la bande, au début du mois”, annonce dans son direct le média de Tel-Aviv Ha’Aretz.

Sinwar, qui était le leader du Hamas depuis la mort de son frère Yahya, aurait été tué lors d’une frappe de Tsahal survenue le 13 mai, apprend-on dans les colonnes du Jerusalem Post, selon qui “il est très probable” que le chef de la brigade Rafah, Mohammed Shabanah, soit aussi décédé lors de cette même attaque aérienne. Ainsi, puisque Shabanah était “le probable successeur de Sinwar”, selon le média anglophone, si sa mort était confirmée, “parmi les cinq commandants de brigade du Hamas d’avant-guerre, il ne resterait plus que le commandant de la ville de Gaza, Izz Al-Din Al-Haddad en vie, ce qui ferait de lui le prochain chef militaire du Hamas”.

L’emploi du conditionnel reste plus prudent à ce stade, car malgré les déclarations de Nétanyahou, une certaine cacophonie règne encore dans la presse israélienne quant au décès des deux hommes. En effet, toujours selon le live de Ha’Aretz, “des sources de la défense ont affirmé qu’il n’y a pas de confirmation de la mort de Sinwar à ce stade, malgré les déclarations précédentes de Nétanyahou”.

Des avancées dans les pourparlers pour un cessez-le-feu ?

En attendant que ce mystère s’éclaircisse, un autre dossier relatif à la guerre a pointé le bout de son nez dans les médias israéliens. En effet, peut-on lire encore dans le live de Ha’Aretz, “le Hamas a déclaré mercredi que, dans le cadre de ses efforts pour parvenir à un cessez-le-feu avec Israël, l’organisation s’était mis d’accord sur un ‘schéma général’ avec l’envoyé américain au Moyen-Orient, Steve Witkoff”. Ledit schéma général, poursuit ce média progressiste, “comprendrait un retrait complet des forces de Tsahal de la bande de Gaza, la libération de 10 otages vivants et de certains corps détenus par l’organisation, en échange de prisonniers palestiniens, de l’entrée de l’aide humanitaire et du transfert du pouvoir du Hamas à un ‘comité professionnel’ qui administrera l’enclave une fois qu’un accord aura été signé”.

Problème : cet accord entre les autorités américaines et celles du Hamas a été aussitôt démenti par des sources israéliennes, qui ont expliqué au média de Tel-Aviv que l’État hébreu aurait rejeté toutes les offres faites par le Hamas ces derniers jours, et que les États-Unis en ont fait de même