Des organisations de la société civile togolaise et des partis d’opposition demandent le départ de Faure Gnassingbé, au pouvoir depuis plus de vingt ans. L’intéressé a manœuvré l’année dernière pour modifier la Constitution, ce qui lui permet de rester à la tête du pays indéfiniment.
Au Togo, une partie de l’opposition adopte une “stratégie de pression sur le pouvoir”, annonce le site ivoirien Koaci.com en titre d’un de ses articles. Jeudi 12 juin à Lomé, une coalition de partis politiques et d’organisations de la société civile – regroupés sous l’appellation de “Cadre de réflexion et d’action pour le changement” (Crac) – ont réclamé la “démission immédiate” de Faure Gnassingbé, dirigeant du pays depuis 2005, et appelé à un vaste mouvement de “désobéissance civile”.
Cet appel survient après la répression de manifestations organisées une semaine plus tôt dans la capitale togolaise et dénonçant l’arrestation de plusieurs personnalités critiques du pouvoir, poursuit Koaci.com.
La grogne contre Faure Gnassingbé ne fait qu’augmenter depuis l’adoption d’une réforme constitutionnelle controversée en avril 2024. Celle-ci actait l’avènement de la Ve République et le passage d’un régime semi-présidentiel à un régime parlementaire, mais de nombreux détracteurs y voyaient surtout un tour de passe-passe pour permettre à Gnassingbé de se maintenir au sommet de l’État. En effet, le principal intéressait troquait ainsi ses habits de président pour ceux de “président du Conseil”, avec la possibilité de se maintenir indéfinime
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