«C’est mieux que Game of Thrones», s’amuse un habitant de Libreville, en évoquant le dernier feuilleton qui agite les sphères du pouvoir au Gabon. Des vidéos tournées en caméra cachée, grâce à un subterfuge improbable ? Des accusations de tortures, voire de sévices sexuels, déposées devant la justice française à Paris ? L’arrestation de plusieurs personnes à Libreville en représailles, accusées de trafic de drogue ? Tous les ingrédients d’un scénario truculent sont réunis dans cette saga gabonaise. Véritable guerre de clans, elle oppose l’ancienne famille présidentielle, les Bongo, au nouvel homme fort du pays, Brice Oligui Nguema, leur lointain cousin, chaque épisode apportant son lot de coups de théâtre et de révélations.
Dans la saison précédente, on avait laissé l’ancien président Ali Bongo et ses proches plutôt mal en point. Mais soulagés. Héritier d’une dynastie familiale, Ali Bongo avait enfin pu quitter le pays, vingt mois après le coup d’Etat qui l’avait renversé en 2023. En mai dernier, il s’envolait nuitamment pour l’Angola, avec sa femme Sylvia, franco-gabonaise, et leur fils aîné Noureddin Bongo Valentin, âgé de 33 ans. Si Ali, diminué par un AVC en 2018, avait été jusqu’alors placé en résidence surveillée,
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